Après le rejet de leur pourvoi en cassation le 22 août, les militants emprisonnés suite aux événements du bassin minier de Gafsa effectuent des peines d'emprisonnement allant de deux ans avec sursis à huit ans, parmi eux des syndicalistes, notamment de l'enseignement de base de Redeyef.
Lors de son congrès tenu les 25 et 26 juin dernier, la fédération générale de l'enseignement de base a adopté le principe d'une grève sectorielle en solidarité avec les militants emprisonnés.
La date du 5 octobre, journée mondiale des enseignants décrétée par l'UNESCO, a été retenue pour cette journée qui devrait avoir pour mot d'ordre la libération des prisonniers détenus arbitrairement dans l'affaire du Bassin Minier.
Soutenir et relayer cette mobilisation syndicale face à une dictature policière qui criminalise toute opinion et solidarité et à une bureaucratie syndicale qui a déjà appelé à voter Ben Ali pour la prochaine présidentielle, est un signe fort à envoyer au gouvernement tunisien et à son complice Sarkozy, qui cautionne ces exactions de ce côté-ci de la Méditerranée.
Le 28 septembre 2009.