Lundi 7 juillet au soir, les deux salariées de Latelec-Tunisie en étaient à leur 19e jour de grève de la faim pour obtenir la réintégration des quatre ouvrières licenciées (cf. l’Anticapitaliste n°248). L’état de santé de la déléguée UGTT Sonia Jebali est très inquiétant. Un salarié licencié par une filiale d’une autre entreprise française, Leman Industrie, est également en grève de la faim. En Tunisie, la solidarité de multiples associations et partis politiques se développe.
En France, le comité de soutien de Toulouse (CSLPT), dont fait partie le NPA, a diffusé une nouvelle fois devant Latécoère, lundi 30 juin et vendredi 4 juillet, des centaines de tracts. Ceux-ci dénonçaient notamment les pratiques scandaleuses et inhumaines de la direction du groupe Latécoère-Latelec, qui refuse toujours la réintégration des quatre ouvrières. Un tract convergent de la CGT-Latécoère avait également été diffusé lundi 30 juin sur cette entreprise.
Depuis le début de la lutte, et malgré les pressions et le chantage à l’emploi, la CGT-Latécoère (minoritaire et attaquée par d’autres syndicats) soutient les salariées tunisiennes. Un bel exemple d’internationalisme, en ces temps de cocoricos industriels. À Paris, un rassemblement est prévu jeudi 10 juillet devant le siège du syndicat patronal de la métallurgie.
Deux pages facebook permettent de suivre en direct la situation :www.facebook.com/ComiteSoutienSyndicalistesLatelecFouchana ?ref=hlwww.facebook.com/CSLPT