Jacques Chirac, fait rarissime pour un ancien chef d’État, vient enfin d’être condamné. La justice dans cette affaire aura fait traîner les choses au maximum... jusqu’à ce que l’ancien chef de la droite française, malade, et ne nourrissant plus aucune ambition politique, permette à toute la chiraquie de sortir de ce guépier, somme toute de la façon la moins désastreuse possible. Il a d’ailleurs été prudemment jugé bon de ne pas faire appel de la décision de justice. Car, excusez du peu, les chefs d’inculpation qui ont mené à une telle condamnation sont d’une extrème gravité : « détournements de biens publics », « abus de confiance » L’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris trouve certes son épilogue judiciaire, mais il reste aux journalistes et aux historiens à faire le bilan exhaustif de ce que furent ces années d’enrichissement personnel de barons de la chiraquie encore en fonction dans les rouages de l’État. François Hollande peut bien « avoir une pensée pour l’homme » et Éric Raoult « honte pour son pays », c’est toute la classe politique institutionnelle qui porte la responsabilité du rejet de la politique qu‘engendrent les pratiques mafieuses de tels dirigeants, qu’ils soient membre de l’UMP ou du PS comme Guérini à Marseille. Happy end pour l’ancien président et désolé pour Didier Wampas, Chirac n’ira tout de même pas en prison !