Depuis plus d’un mois maintenant, le NPA a entrepris une démarche unitaire vis-à-vis des organisations de gauche afin que, malgré nos désaccords, nous parlions d’une seule voix pour affirmer notre soutien aux luttes en cours, notamment à la SNCF, et que nous contribuions à la construction et au développement de la mobilisation. Nous relayons ici diverses initiatives unitaires s’inscrivant dans cette dynamique.
Marseille : unité dans la rue contre Macron et le Medef
Dans la logique de la démarche engagée en direction des organisations « progressistes » du 13 (Solidaires, FSU, UNEF, NPA, PC, Ensemble, JC, FI, Rouge Vifs, ATTAC...), la CGT 13 avait proposé une manif contre Macron et sa politique, le samedi 14 avril, sans attendre les dates nationales.
15 organisations, dont le NPA, ont appelé à cette manif, et dès la conférence de presse tenue le 4 avril, son caractère d’événement « national » était évident.
Jean-Luc Mélenchon ayant annoncé sa participation, les camarades du NPA 13 souhaitaient la venue d’un porte-parole du parti.
Dès son arrivée, Philippe a rencontré des cheminots CGT qui l’ont invité à leur pique-nique, puis il s’est rendu au point de rassemblement du NPA, où les camarades diffusaient le tract local et où de nombreux journalistes l’attendaient.
La manif s’ouvrait sur une banderole non siglée, indiquant « Macron-MEDEF veulent tout détruire. Arrêtons-les ! », derrière laquelle se trouvaient les représentantEs et drapeaux des organisations appelantes, et donc notre camarade Philippe, très bien accueilli par le responsable départemental du PC et par le secrétaire de la CGT 13.
La présence de Philippe a suscité de très nombreux témoignages de sympathie sur le parcours.
Une manif de 20 000 à 25 000 personnes avec essentiellement la CGT, un peu Solidaires et une faible participation de la FSU. Un cortège jeunes-étudiants ouvrait la manif.
Côté organisations politiques, la FI était bien présente, le PC assez nombreux, avec également des cortèges de la JC, de Rouges vifs, etc.
Le cortège NPA était particulièrement dynamique, le plus beau depuis bien longtemps à Marseille, avec la présence non négligeable de camarades arlésiens et avignonnais. Chansons et mots d’ordre ont permis à notre parti de ne pas passer inaperçu.
Des demandes de prise de contacts et d’adhésion ont été enregistrées lors de cette mobilisation du NPA, qui a dû aussi une part de son succès à la présence de Philippe.
JMB
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Quimper : « On est tous le cheminot de quelqu’un »
Jeudi 12 avril, à 17 h 30, le collectif « S’unir pour ne pas subir », composé d’une douzaine de syndicats, associations et partis politiques dont le NPA, tenait une conférence de presse devant la gare SNCF de Quimper, après avoir le lundi précédent rencontré les cheminotEs en assemblée générale.
Un tract a été distribué aux usagerEs, expliquant le mouvement des cheminotEs, la nécessité de la convergence des luttes et la réponse du gouvernement par la répression, dont celle que subit notre camarade Gaël Quirante.
Cette initiative a été plutôt favorablement accueillie et bien relayée par la presse locale. Elle s’est prolongée pendant 1 h 30.
Le lendemain, une délégation du collectif a retrouvé les cheminotEs en grève, qui se sont rassemblés avec les autres dépôts du département à Châteaulin pour rencontrer le député et chef de LREM Richard Ferrand. Celui-ci avait décidé de partir à Brest, mais une délégation l’a rattrapé...
C’est une bonne centaine de cheminotEs qui ont défilé jusqu’à la gare déserte de Châteaulin en compagnie des divers soutiens du collectif, du NPA, d’Ensemble, de la FI.
Le tout dans une ambiance festive et très déterminée.
Correspondant
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Montreuil : stop Macron !
Depuis plusieurs mois, un comité « Stop Macron » fonctionne sur Montreuil. Il a produit 3 tracts, mais reste un cartel d’organisation : NPA, AL, PCF, Ensemble, POID, Rassemblement de la gauche citoyenne. Dans le but d’élargir son intervention à des Montreuilloises et des Montreuillois inorganisées politiquement, l’ensemble de ses composantes a décidé d’organiser une réunion publique le 12 avril dernier.
Une soixantaine de personnes sont venues y assister. Malheureusement, l’auditoire était essentiellement composé de militantEs chevronnés. La salle a débattu pendant près de 2 heures, dans une ambiance très unitaire, des diverses luttes en cours contre Macron et son monde, et de la meilleure façon d’organiser la solidarité mais aussi d’impliquer les citoyens de Montreuil.
Plusieurs de nos camarades ont pris la parole, dont notamment Julien, salarié de la Ville de Paris et militant syndical. Il a expliqué le processus (et les difficultés) de mobilisation sur son lieu de travail.
Nous sommes également intervenus pour manifester la solidarité inconditionnelle du NPA avec les personnels des services de propreté des bâtiments municipaux. Les salariéEs sont en grève depuis le 26 mars contre la privatisation de leur activité par le maire Patrice Bessac (PCF). Il est hallucinant que le journal de la ville dénonce l’ultralibéralisme de Macron et que dans le même temps, la majorité municipale (PCF, Ensemble, PS et certains écologistes...) imagine distribuer à la rapacité des capitalistes une partie des services publics municipaux. Il faut que le maire mette en adéquation son discours et ses pratiques !
Correspondant