Affectés à la sécurité du métro/tram/bus de Marseille, les salariés de la société Isopro sont en grève depuis vendredi 21 juin. Regroupant FO, UNSA, CFTC et Solidaires, l’intersyndicale n’a pas pu engager de négociation sur leurs revendications. La direction ne veut rien entendre.Les salariéEs luttent pour l’égalité salariale et un statut social identique au contrat précédent que l'ancien délégataire de service public avait signé à l'époque avec la Régie autonome des transports de Marseille. Des revendications pleinement justifiées du point de vue du code des collectivités territoriales et du code du travail.
Lutte pour l'égalitéÀ quoi aboutissent les délégations de service public (DSP) qui constituent des formes de privatisation de ces services ? La plupart du temps à des statuts et des salaires inférieurs à ceux des employéEs des services publics comme à la Régie des transports de Marseille. De plus, on voit aussi que les prescriptions du code du travail concernant la reprise des précédents contrats et du statut social des salariéEs ne sont pas respectées.Il est plus que temps que Karim Zéribi, président de RTM et député européen EELV, son directeur général Reboud, la Communauté urbaine et sa régie, qui sont les autorités organisatrices, mettent fin à ce scandale. Ils doivent rappeler au gérant d’Isopro, Bernard Joseph-Mathieu, ses obligations.Il est vrai que François Hollande vient de faire l’apologie des partenariats public privé (PPP) comme moyen de développer la croissance et de mettre fin à la crise. Mais que deviennent les salariés ? La réponse leur appartient. Apportons-leur tout notre soutien !Correspondante