À Montélimar (Drôme), depuis des mois, le député-maire UMP, Franck Reynier, refuse tout dialogue avec le collectif retraite sur la réforme en cours. C’est pour cette raison que la manifestation du 12 octobre s’est terminée devant, et même dans la mairie. La plupart des 300 manifestants qui sont entrés se sont bornés à scander leurs revendications dans l’escalier de la mairie. Quant à ceux qui ont investi le bureau du maire, leurs actes de « saccage » ont consisté à renverser son bureau, jeter son fauteuil et sa cravate par la fenêtre, arracher le drapeau européen, c’est-à-dire s’attaquer aux symboles d’un pouvoir sourd et plein de mépris à l’égard des revendications populaires. Les médias locaux et le maire de Montélimar, absent le 12 octobre, et par conséquent, très mal placés pour porter témoignage sur l’occupation de la mairie, accablent les manifestants qui ont pénétré dans l’hôtel de ville. Une plainte a été déposée par le maire.