• Non aux contre-réformes de Macron : elles sont non seulement nocives pour les retraitéEs mais aussi absurdes : un rapport officiel indique que parmi celles et ceux qui n’ont pas pris leur retraite à 60 ans suite à la réforme Fillon, un tiers ne travaillaient pas car en invalidité et en maladie et près de 20 % étaient au chômage ;
• Les reculs sociaux ne sont ni négociables ni amendables, les avancées sociales sont gagnées souvent par la lutte, refusons toute forme de concertation ;
• La retraite à 60 ans, et 55 ans pour les travaux pénibles, ce qui permet, comme la réduction du temps de travail hebdomadaire, de donner du travail au chômeurEs ;
• La continuité du salaire pendant toute la vie : aucune pension en dessous du SMIC revalorisé (1 800 euros), le minimum pour que les salariéEs vivent décemment doit l’être aussi pour les retraitéEs. Dans le privé comme dans le public, le calcul des retraites sur les six derniers mois de salaire ;
• L’égalité hommes-femmes car la retraite amplifie les inégalités : les femmes perçoivent en moyenne une pension de retraite inférieure de 41 % à celle des hommes en raison des inégalités durant les carrières professionnelles. Des mécanismes de compensation doivent en finir avec ces injustices ;
• Le rétablissement et l’extension de tous les critères de pénibilité au travail qui justifient les départs anticipés à la retraite ;
• Le financement des retraites par la cotisation sociale, c’est une part de nos salaires mise dans un pot commun, et versée à la Sécurité sociale ;
• Un seul modèle : la retraite par répartition, donc non au système par points et à la capitalisation ;
• La gestion de la sécurité sociale aux seuls représentantEs des salariéEs. Ils et elles gèrent la part socialisée de nos salaires, ils et elles doivent être élus et révocables, et avec tous les pouvoirs de gestion, sans tutelle de l’État et sans patrons.
• Stop au pillage de la Sécu par les exonérations des cotisations sociales et les réductions d’assiettes (la base sur laquelle sont appliqués les taux de cotisations) ;
• L’augmentation des salaires, la réduction du temps de travail et l’embauche des chômeurs, c’est plus de cotisations pour la Sécu ;
• L’indexation des pensions sur les salaires, le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat depuis au moins 10 ans ;
• Un service public du 3e âge pour la gestion de tous les Ehpad et des services d’aide à domicile, dotés de tous les moyens humains et budgétaires dont ils ont besoin et sous le contrôle des retraitéEs et de leurs familles ;
• La création d’un véritable service public de l’autonomie pour les personnes âgées, engagement pris par Macron en 2018 et 2020 tombé dans les oubliettes ;
• Un service public de qualité, au domicile ou en institution, pour la compensation de la perte d’autonomie avec du personnel formé, qualifié et bien mieux rémunéré ;
• Les EHPAD privés doivent être expropriés et intégrés dans le service public afin d’offrir partout des prestations et services de qualité. Il faut en finir avec les scandales et privilèges. Toutes les personnes âgées qui le souhaitent doivent pouvoir accéder à ces établissements.