Publié le Samedi 27 mai 2017 à 10h06.

« Nos droits contre leur privilèges » : C’est parti pour 1 826 jours de résistance !

Ce 20 mai, le collectif « Nos droits contre leur privilèges » prenait la place de Stalingrad à Paris pour marquer le début de 1 826 jours de résistance à la politique de Macron. Le collectif, constitué en février dernier, est composé de 39 organisations dont Solidaires, la CNT-SO, le DAL, Attac ou le MNCP.

Le matin, une action était organisée devant la boutique LVMH de Saint-Germain, à laquelle une cinquantaine de militantEs ont participé, pour dénoncer les cadeaux fiscaux aux plus riches annoncés par le nouveau président et l’absence de mesures sociales.

En effet, le propriétaire du magasin en question n’est autre que Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, qui, dans son journal les Échos, a salué « un programme de liberté et de stimulation du succès économique. » On le comprend : grâce aux mesures fiscales prévues par Macron, son patrimoine et celui des autres grandes fortunes françaises seront stimulés au mieux dans les années qui viennent !

La tête et les jambes...

L’après-midi, près de 200 personnes ont participé aux huit ateliers thématiques portant sur le logement (le DAL organise le 24 mai la traque du ministère du Logement suite à sa disparition dans l’organigramme du nouveau gouvernement), les droits des chômeurs – que Macron veut obliger à accepter un poste, sous peine de sanction, après deux offres valables d’emploi – ou la réforme du Code du travail, c’est-à-dire une nouvelle loi El Khomri XXL dès cet été.

Après la restitution des différents ateliers, plusieurs interventions ont eu lieu : celle de la campagne BDS ; des représentantEs de la lutte indienne contre l’oléoduc de Standing Rock ; un représentant du Front social dont la prise de parole était particulièrement attendue. Force est d’ailleurs de constater que la dynamique n’est pas la même entre, d’une part, un cartel traditionnel d’organisations du mouvement social et, de l’autre, une initiative construite à la base avec un profil large.

L’important est que ces différents fronts de lutte puissent échanger entre eux pour mieux converger, à commencer lors du rassemblement prévu le lundi 19 juin à 18 heures devant l’Assemblée nationale.

LD