Publié le Lundi 23 janvier 2017 à 16h28.

Notre camarade et amie Carole Monfleur nous a quitté ce jeudi 19 janvier, à l’âge de 45 ans seulement...

Notre camarade et amie Carole Monfleur nous a quittés ce jeudi 19 janvier, à l’âge de 45 ans seulement...

Carole a fait face à la maladie à la manière dont elle a vécu : avec une force à toute épreuve, une pudeur déconcertante et un espoir infaillible en un avenir meilleur. Pour celles et ceux qui ont eu la chance de la côtoyer, le souvenir de Carole est et restera à jamais associé à son sourire, sa gaieté communicative et son aptitude à ne jamais abdiquer devant l’ordre des choses.

Carole, en plus d’être cette personnalité avenante qui avait le goût des autres, était une militante qui se sera battue jusqu’au bout. Dirigeante enthousiaste de l’organisation de jeunesse de la LCR, les RED – révolution égalité démocratie, au début des années 1990, elle animait les cortèges et a pris une part active au combat féministe, au sein notamment du groupe Marie pas claire. Elle fut de toutes les luttes, sur tous les terrains. Au comité central de la LCR, auquel elle participa les années suivantes, elle n’intervenait que si elle avait quelque chose à dire qui n’avait pas été dit, loin des phrases creuses et des effets de manche, toujours concentrée sur les perspectives d’actions concrètes. Permanente à l’imprimerie du parti, elle fut aussi candidate aux élections à Bagnolet et Montreuil, où elle militait activement.

Au travail, elle était une ardente militante syndicale, qui bien que happée par ses tâches de secrétaire de CE s’arrangeait pour ne pas perdre de vue la globalité du combat qui l’animait comme un feu sacré : vouloir changer le monde. Sur son lit d’hôpital, elle se tenait régulièrement informée des mobilisations des différents services, repérant le personnel syndiqué, sans oublier de gronder vertement son médecin lorsqu’elle le trouvait trop pessimiste sur son état.

Nous pensons à sa famille, ses parents, son frère, ses deux enfants chéris, Lou et Camillo, sans oublier sa grande amie Prisca et notre tendre Héléna.

Olivier Besancenot et Basile Pot