Un collectif unitaire « pour combattre l’état d’urgence » s’est mis en place. La première réunion a été un succès, regroupant des syndicats (CGT, Solidaires, FSU et Syndicat des Avocats de France), des partis (NPA, PCF, PG, Ensemble, PCOF, EELV et LO à titre d’observateur), et des associations (LDH, Attac, AC !, UJFP)... Au-delà de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, le lien a été fait avec l’ensemble des mesures liberticides, dont les attaques contre les syndicalistes, Goodyear, Air France, Ford… La défense des migrantEs a aussi été abordée. Le collectif s’inscrit dans la durée avec l’objectif d’un Comité de vigilance et l’organisation de débats. Plusieurs militants ont rappelé l’expérience du comité de défense des libertés (Codel) qui s’était constitué en 2005 avec des syndicats, partis et associations, en solidarité avec les postiers du centre de tri de Bègles (14 syndicalistes mis en garde à vue après intervention du GIPN, avec à la clé un licenciement et des mises à pied allant jusqu’à deux ans). Ces premiers échanges devraient permettre de réussir une belle manifestation ce samedi 30 janvier, même s’il est clair que nous n’avons pas tous la même approche, certaines organisations se situant sur un terrain très institutionnel, se limitant à ce stade au texte national « Nous ne céderons pas » qui demande par exemple à l’État de « protéger les habitants du terrorisme »… et qui présente « le pouvoir judiciaire (comme un) gardien des libertés ». De quoi discuter…