Rouge des paroles de Gérard Filoche, invité pour commenter la réforme du code du travail voulue par le Medef et le gouvernement, de nos camarades Mehdi Locatelli, avocat, qui a expliqué simplement son indispensable utilité, et Thierry Philippot, syndicaliste, qui a illustré leurs propos par des exemples vécus dans les boîtes. Après le débat, la bonne centaine de participantEs sont ressortis mieux informés, et surtout ragaillardis par le flot de d’arguments invitant à renforcer les collectifs de lutte dans les entreprises (syndicats, …) et à ne rien lâcher. Rouge le soir encore des mots de Bernard Parisot, porte-parole du collectif unitaire contre l’état d’urgence, qui a dit toute l’importance de se battre contre cet état d’exception qui sert à museler les luttes, à diviser la société. Aussi, le 30 janvier, beaucoup seront dans la rue ! Rouge de l’intervention d’Olivier Besancenot dont la présence était annoncée par une page et demie dans le journal local. « L’enfant du pays » a enflammé l’auditoire, brossé l’actualité et étrillé les guignols qui sont aux commandes. Invitant le monde du travail à avoir confiance en ses forces, sa dignité, ses capacités à changer de système, Olivier a trouvé les mots qui touchent, qui donnent envie de se regrouper et de se battre. Les interventions de la salle ont montré tout le ras-le-bol ressenti, toute l’humiliation et la souffrance vécues, mais surtout la volonté d’en finir avec les injustices et la résignation, tout en exprimant la difficulté à réussir un mouvement qui gagne. Une collecte auprès des 120 présentEs a récolté plus de 200 euros. « L’Internationale » et « On lâche rien » d’HK ont clôturé ce temps militant, convivial et motivant. Puis, ce fut le temps du repas partagé, avec musique et chansons, discussions et rigolades... et l’envie de recommencer.