Publié le Lundi 1 février 2016 à 08h39.

Orléans (45) : Plus de 150 personnes au meeting contre l’état d’urgence

Ce meeting avait lieu jeudi 21 janvier. Il a commencé par un compte rendu fait par des syndicalistes de la FSU et de SUD des démarches unitaires effectuées pour arriver à rassembler plus de 20 associations, syndicats et partis pour se mobiliser contre l’état d’urgence. Des syndicalistes qui ont aussi dénoncé les dérives de l’Éducation nationale qui a mis en place ses propres fiches "S".Les participantEs ont pu ensuite entendre un avocat citer un exemple concret sur Orléans des mesures judiciaires et policières extrêmes appliquées à une personne. Une longue explication sur les nouvelles « règles » qui autorisent notamment l’armement des polices municipales, voire bientôt les polices des transports et autres, ainsi que les méthodes de violences systématisées dans le cadre des interpellations à domicile. Puis un animateur de Labomedia a pris la parole sur le « flicage » de l’informatique et de la téléphonie : frissons dans le dos, la police nous écoute ! Puis une «raflée» mise en garde à vue lors de la manifestation parisienne contre la COP21 (que la police avait empêché de se tenir en arrêtant des centaines de personnes !) a raconté son expérience. Un large débat s’est ouvert avec la salle sur la nécessité pour toutes et tous de continuer à se mobiliser jusqu’au retrait pur et simple de l’état d’urgence et des mesures répressives ou celles prévues autour de l’idée (du FN !) de déchéance de la nationalité, poison de la division de la classe ouvrière.