La réunion, qui s’est tenue à Paris les 24 et 25 novembre, réunissant des militantEs du NPA de plusieurs villes, tombait à pic avant le 18 décembre, journée nationale de solidarité avec les migrantEs. La réunion a également été l’occasion d’une discussion avec les camarades de la commission nationale antifasciste (CNAF), et nous avons bien sûr fait une interruption pour participer à la manifestation contre les violences sexuelles et sexistes.
Objectif 18 décembre
Nous avons d’abord discuté de la situation en France, en Europe et dans le monde, marquée par la montée du racisme, de la xénophobie, de la droite et de l’extrême droite. En même temps, des mobilisations importantes et très diverses se font aussi en solidarité avec les migrantEs.
Nous avons discuté de la journée du 18 décembre, échéance très importante. En effet, et c’est inédit, dans la foulée de la tribune de Martinez dans le Monde, la confédération CGT appelle à la journée du 18 décembre. Une opportunité à saisir pour construire une convergence entre syndicats, collectifs, associations de soutien aux migrantEs, et d’assurer une visibilité nationale à cette journée en faisant en sorte que dans de nombreuses villes des manifestations aient lieu en même temps.
Mais il ne suffit pas, pour réussir, que la CGT signe (avec beaucoup d’autres). Il faut que l’appel se répercute à tous les niveaux. Les syndicalistes du NPA ont un rôle à jouer, en interpellant les UD et les UL, en convoquant des assemblées de syndiquéEs pour en discuter, pour qu’il y ait une solidarité active dans les entreprises, comme cela s’est fait, par exemple, à Annecy, au Havre, à Rouen, à Paris… Il s’agit aussi bien sûr d’activer tous les réseaux des militantEs syndicaux des autres syndicats et des associations agissant sur le terrain des luttes avec les migrantEs pour un accueil digne et l’égalité des droits.
Nous avons également eu un échange autour d’une autre date importante, celle du 16 mars, journée de l’anti- racisme. Dans plusieurs villes, des manifestations auront lieu : en Grande-Bretagne, en Grèce, aux États-Unis, en Espagne, à Vienne, à Berlin. Paris ne doit pas être en reste. Ces manifestations, au moment des élections européennes, sont extrêmement importantes, pour que s’expriment au sein de l’UE, et au-delà, les idées antiracistes, antifascistes, anti-impérialistes, internationalistes contre la marée brune, contre les courants souverainistes, contre les courants et gouvernants fascisants.
Correspondante