La dette publique est en fait triple : celle de l’État proprement dit, mais aussi celles des collectivités locales et des administrations publiques.
Sur les 1 692,7 milliards dus par la France à la fin du 2e trimestre 2011, 1 339 le sont par l’État lui-même, soit l’essentiel. Les administrations locales (régions, départements, communes) sont endettées à hauteur de 154 milliards d’euros ; les administrations de Sécurité sociale (assurance maladie, caisse nationale d’assurance vieillesse) pour 189 milliards d’euros. Enfin, les organismes divers d’administration centrale (établissements et agences dépendant de l’État) doivent 11 milliards d’euros.
Les produits émis par l’État sont au nombre de trois, qu’on peut classer en deux catégories :
- les titres de long terme. Ce sont les obligations assimilables du trésor (OAT), les plus importants en volume, remboursables en sept à cinquante ans, qui peuvent être à taux fixe ou variable.
- les titres à court terme, de deux genres : les bons du Trésor à intérêt annuel (BTAN), d’une durée de deux ou cinq ans et les bons du Trésor à taux fixe et à intérêts précomptés (BTF), émis pour des périodes très courtes (de l’ordre de quatre à sept semaines).