CherEs camarades,
je n'ai pas eu le temps de finaliser le texte déjà envoyé en discussion avec Cédric Durand– où je voudrais intégrer pleinement la dimension Est-européenne de la “construction européenne” post-1989 avec son opacité, ses ambig[1]uités et destructions sociales massives aujourd'hui visibles de l'Ukraine aux Balkans. Cela devrait être systématiquement intégré aux débats sur “l'Europe” et ne fait que renforcer la démarche générale de ce texte “En finir avec l'UE, pas avec l'Europe”. Je voudrais le résumer brièvement.
J'insiste sur trois débats malmenés. Dans chaque cas, il faut commencer par dire ce qui nous est commun – et où commence la discussion réelle entre révolutionnaires (et non pas, ici, et d'abord entre réformistes et révolutionnaires : avant de savoir ce qui est “réformiste”, il faut s'entendre sur ce que serait, dans les rapports de forces et conditions concrètes actuelles de crise de l'UE et du capitalisme, un programme de transition vers des États-Unis socialistes d'Europe (ou tout autre formulation de cet objectif qui nous est commun).
1- L'UE a cumulé sa propre crise socio-économique, institutionnelle, politique, à celle du système globalisé où elle s'inscrit. Elle est “L'Homme malade” de cette mondialisation. Ce n'est pas l'ALENA – un simple traité de libre-échange : il y a un Parlement, des élections, un budget, des critères non marchands de représentation des États, radicalement différents de ceux du FMI. Ce sont des contradictions par rapport à ce qui voudrait aujourd’hui s'imposer comme une zone de libre-échange. Il s'agit d'une “construction” évolutive, marquée par des conflits internes aux bourgeoisies européennes elles-mêmes. Elle se confronte à ses propres contradictions – que le mouvement ouvrier (nous en premier) devons exploiter.
La construction institutionnelle passant de la CEE à l'UE a exprimé, à chaque étape des compromis et combinaisons entre alliances entre États (inter-gouvernements) et dimensions supra-nationales. Ce sont les crises qui ont poussé à des “arrangements” non prévus : le SME (basé sur l'Ecu) n'était pas prévu dans la CEE. Les débats entre bourgeoisies et économistes libéraux en 1986 (Acte Unique) ne tranchaient pas entre monnaies rivales (thatcherisme et Friedman), monnaie commune du SME, redéfinie dans le cadre de la libre circulation des capitaux désormais mise en avant, pou monnaie unique. Celle-ci (l'euro) s'imposera dans le contexte d'une nouvelle crise financière et monétaire européenne en 1992. Et c'est à nouveau une grande crise (2008-9) qui “impose” de nouveaux Traités visant à imposer de nouvelles règles par des institutions non élues, mais sans passer par un processus constituant, normalement requis pour changer les règles qui s'imposent aux Etats de l'UE : c'est du “bricolage” pour contourner les interdits des Traités, sans procédures démocratiques. Parce que le but qui rapproche les bourgeoisies européennes, est de tirer profit de la pseudo “crise de la dette souveraine” pour imposer une offensive radicale néo-libérale “jusqu'au bout” visant la privatisation des services publics et la libéralisation du code du travail .
Il y a sur ce plan des intérêts communs bourgeois européens, même s'il n'y aura jamais l'équivalent européen des États-Unis, avec une politique extérieure commune, une langue dominante unificatrice, etc. Les constructions bourgeoises sont variées. Il a existé depuis maintenant plusieurs décennie, une vraie construction bourgeoise supranationale européenne (continuant à s'élargir), exploitant des espoirs politiques populaires réels ou mythiques (la paix, la remise en cause des frontières...). L'ensemble institutionnel réellement créé incarne des réponses pragmatiques mises en œuvre face à des crises et intérêts bourgeois conflictuels. C'est autre chose que “l'intégration” par le libre-échange que prônaient Friedman ou Margareth Thatcher,
2- L'UE n'est pas les États-Unis, mais elle existe.
Il ne faut pas confondre l'idée (juste, que j'ai partagée dans le texte avec P.Morsu) qu'il n'y a pas une bourgeoisie européenne unifiée, et que ce qu'elles construisent est profondément conflictuel et socialement régressif et instable, d'une part ; et d'autre part, l'idée (fausse, parce que n'analysant pas la situation concrète) qu'il n'y a pas une vraie construction institutionnelle qui a cherché à se consolider et à s'étendre dans la crise.
Les bourgeoisies ont fait le choix dominant (pas unanime, et susceptible de basculements divers) dans la crise récente, de chercher à consolider l'UE. Cela ne veut pas dire qu'elles y arriveront, que c'est “légitime” et efficace, encore moins progressiste. Nous devons le constater mais nous emparer des contradictions dénoncer ce qui n'est ni légitime, ni juste socialement, ni démocratique,, ni efficace du point de vue de tous les peuples de l'UE concernés.
Car c'est une construction qui combine des faiblesses organiques et des forces – voire un certain pouvoir d'attraction, même dans sa crise.
Pourquoi ? Pour des raisons opposées, conflictuelles, que la crise polarise et concrétise :
- des courants bourgeois peuvent y voir le cadre le meilleur pour imposer une discipline libre-échangiste à leurs travailleurs en exploitant la popularité notamment chez les jeunes de la libre circulation des personnes et les perceptions populaires plus ou moins mythiques d'une Europe riche et dotée de droits (encore) plus avancés qu'ailleurs ;
- des courants anti-capitalistes confrontés aux pressions du capitalisme mondialisé, de ses firmes multinationales et de ses institutions avec, au plan intérieur, une faiblesse organique de la gauche aux étiquettes brouillées et à divers droites, ultra-libérales et/ou ultra-nationalistes anti-européennes. L'UE était alors à la fois critiquée et perçue comme cadre d'alliances plus favorables pour défendre à la fois des droits nationaux et sociaux, résistant aux politiques dominantes (voir la nouvelle Initiative oour un Socialisme démocratique en Slovénie. Les perceptions populaires de l'UE en Ukraine ne relèvent pas d'une simple “adhésion” à ce qu'elle est, mais bien d'une démarche comparative, confuse, certes; mais pas irrationnelle.
La crise n'a pas produit une évolution du capitalisme, aux États-Unis ou dans l'UE du type nouveau New-Deal keynésien : parce que les rapports de forces internes/externes ne le permet pas : la concurrence multipolaire venant de Chine ou de Russie n’offre aucune alternative progressiste mais aggrave au contraire la logique de dégradation sociale – donc anti-démocratique.
C'est donc dans des conditions de rapports de force très détériorés que nous sommes obligés de penser à une logique “transitoire” de lutte dans/contre le système, notamment en Europe.
3- Une rupture nécessaire.
il n'y a aucun désaccord entre nous (au sein du NPA, comme avec Cédric), sur l'idée que l'Europe que nous voulons (quelles qu'en soient les variantes institutionnelles, confédérales, fédérales et autres formes d'Union d’États socialistes) implique une rupture avec l'UE et l'UEM – avec le Traité de Maastricht actualisé par le Pacte européen, avec le statut de la BCE, avec la libre circulation des capitaux, avec le droit de la concurrence et la domination d'institutions non élues...
Ceci était déjà largement partagé dans le mouvement large contre le Traité constitutionnel en 2005 ; c'est aujourd'hui aussi largement la démarche des Attac. C'est un point commun avec Cedric, évidemment.
Le simple fait d'exiger la défense des services publics, et la protection contre la spéculation des marchés, ou encore de vouloir des financements publics pour les besoins de base, et donc la subordination de la BCE a des choix publics, démocratiquement déterminés, ou plus simplement encore, le simple fait de dire que la Commission européenne (et la concurrence qu'elle défend) n’incarne pas “l'intérêt général”, est rigoureusement en contradiction avec les actuels Traités. Tout action dans ce sens est une “désobéissance” = une non acceptation de la soumission aux Traités. C'est déjà une rupture.
Dans un texte paru dans Critique Communiste n° 165 en 2005 , “peser sur l'émergence d'une autre Europe” nous intitulion le point 7 : “Une rupture nécessaire”. En explicitant : “ Si des pas en avant substantiels sont accomplis dans ces luttes sociales et politiques coordonnées en Europe, cela peut et doit déboucher sur la mise en cause - et donc en crise - du processus européen actuel. L’Europe que nous voulons ne peut se construire que sur la base d’une rupture avec l’actuelle UE, car elle implique une révolution démocratique et sociale dans la conception d’ensemble de la construction européenne” (Je souligne).
4- Mais vers quoi, jugé sur quels critères ? Faut-il une démarche transitoire européenne ?
C'était la question essentielle que nous voulions soulever dans ce texte. Une telle démarche (et programme) articulant nécessairement le national et l'européen – et au-delà, avec des enjeux mondialisés. Mais le “niveau” politique, institutionnel, socio-économique et écologique européen est pertinent (de même d'ailleurs, qu'il faut réfléchir la stratégie révolutionnaire avec des dimensions continentales, dans des conditions différentes, ailleurs).
Nous disons (dans le texte de 2005) :
“Toutefois, la dynamique de construction de l’UE a créé une situation nouvelle. Il n’est plus possible de se contenter d’opposer de façon propagandiste l’Europe des travailleurs à celle du capital. Il faut être capable d’opposer à l’Europe libérale une alternative crédible à l’échelle continentale basée sur des résistances et contre-pouvoirs à cette échelle et non plus seulement dans les frontières étatiques traditionnelles”.
Ce texte ne prétend pas qu'une telle démarche est aujourd'hui facile ou claire à mettre en œuvre. Nous devons avancer entre deux bornes :
- ni l'attente d'un accord mythique au niveau de ensemble de l'UE qui permettrait de la réformer en douceur …
- ni une rupture unilatérale nationale mettant “entre parenthèse” (selon la formule de Cédric Durand) l'Europe.
Nous devons radicaliser les mobilisations, le plus loin possible au plan national sans jamais mettre en avant une explication et une propagande “française” des enjeux ; encore moins une cible unique “allemande” : les plans d'austérité sont imposés par l'ensemble des bourgeoisies européennes, avec un couple franco-allemand dominant, à tous les peuples (et plus encore dans les périphéries du sud et de l'Est qu'en France, et avec des régressions de salaires considérables en Allemagne...).
Si nous avions une mobilisations de masse en France portant au pouvoir un front anti-austérité, celui-ci devrait être radicalement anti Front national, exigeant le droit de vote des immigrés, solidaire des autres peuples en lutte contre les mêmes plans, exigeant un audit européen des mécanismes d'endettement, et un processus démocratique de détermination par les peuples européens eux-mêmes de leurs choix de société : droits nationaux, sociaux, institutions.
Le choix d'un tel gouvernement anti-austérité serait : soit l'axe de sortie unilatérale de l'euro et de l'Union, soit mise en crise de l'UE en demandant : la monnaie, les banques, les financements européens/nationaux; pour quoi faire ? Et en avançant des exigences communes aux peuples européens, dans et hors l'euro, contre les politiques dominantes.
5- Des opinions populaires polarisées et confuses. Mais pas unilatéralement hostiles à “l'Europe”.
Personne parmi nous ne doute de hostilité populaire radicale envers ces politiques européennes anti-sociales et envers une construction institutionnelle qui impose de telles politiques par des Traités ou des organes non élus – la Troïka. Et nous sommes touTEs d'accord pour nous emparer de cette hostilité et lui donner notre contenu – vers quelles perspectives alternatives ? Tel est le débat.
Il est plutôt étonnant que dans ce contexte, il n'y ait qu'une MINORITE de sondéEs qui sont hostiles à l'UE et à l'Euro. Même si celle-ci diminue. Mais il ne faut pas détourner la colère vers des impasses : un taux de change libre, une monnaie nationale, pour … être plus compétitif ? On reste dans la logique d'une compétition marchande entre peuples, alors que la construction européenne élargit la conscience populaire vers l'idée d'une mutualisation des droits, vers le haut.
Il faut entrer en résonance avec les 99% indignés qui s'expriment non pas sur les monnaies, en vantant les monnaies nationales et la démocratie nationale – mais contre les politiques économiques menées avec ces monnaies – le dollar, la livre sterling ou l'euro – par les États et les banques liés aux marchés financiers ; et qui critiquent radicalement la démocratie représentative nationale, organiquement soumise aux rapports de propriété dominant, aux firmes multinationales, aux institutions non élues .
Il faut dénoncer à tous les niveaux, les écarts entre droits et réalité de classe, de genre, d'origines nationales et culturelles ; le poids des décisions prises “ailleurs” que dans les parlements ; la nature de la démocratie parlementaires.
De nouveaux pays en Europe de l'Est ont rejoint l'UE (Croatie) et l'euro (Estonie) en dépit de crises majeures – et dans la plus grande confusion – avec beaucoup d’abstentions aux referendums, exprimant l'absence de choix clairs.
Des populations (Ukraine) gardent le sentiment confus qu'il y aurait de ce côté plus à gagner et sont à nouveau déchirées par des “choix” qui ne sont pas les bons.
La rupture avec le repli et les conflits nationalistes dans les Balkans, prend plutôt le chemin de chercher des regroupements ; des liens et alliances sur la base d'enjeux démocratiques et sociaux
Qui peut douter que le rapport de forces pour les travailleurs de Grèce, de Bosnie, ou du Portugal serait infiniment meilleur si une majorité de gauche anti-austérité parvenait au pouvoir en France, ou en Allemagne ? Et nous mettrions cela entre parenthèse ?
Qui peut douter que la résistance aux plans d'austérité serait plus facile à plusieurs, que seuls – et que la réalité européenne des attaques et des mécanismes et institutions, rend logique de construire une riposte européenne dans/contre cette UE, pour la délégitimer...
Non aux changements des Traités européens sans processus démocratique : pour leur remise en cause par et avec les peuples concernés, avec des choix alternatifs : Europe de l'austérité et de la Troika, contre Europe des Services publics, et des droits sociaux, nationaux, démocratiques.
6- Articuler le national et l'européen.
Mais la “souveraineté” populaire que nous défendons doit porter sur le national et l'européen, redéfinis ; elle intègre :
- une redéfinition radicale de la démocratie et de la citoyenneté européenne et “nationale” avec des droits sociaux égaux pour touTes sans distinction d'origines et droits de vote des immigréEs résidentEs - contre les campagnes racistes, xénophobes, islamophobes ;
- une défense du droit d'auto-détermination des peuples ; et une articulation du national et de l'européen selon les sujets et enjeux (à débattre) ; des mécanismes citoyens, démocratiques de contrôle des élus et des choix là où ils se prennent à tous les niveaux,– et là où ils seraient efficaces d'un point de vue social et écologique : du local à l'européen, notamment, en passant par le national. Nous proposons une mise à plat dans le cadre d'une révolution démocratique européenne, en partageant avec les autres peuples une réappropriation des choix :
◦ contre la marchandisation des services (de l'eau, de l'éducation, de la santé) ; pour des droits égaux – contre la concurrence marchande destructrice de ces droits; contre la mise en concurrence des travailleurs/travailleuses – réalisons un espace non marchand le plus large possible au plan européen ; pour des mécanismes de convergences des droits et niveaux de salaires ;
◦ contre le dumping social et fiscal européen : pour des impôts européens alimentant de grands fonds de développement assurant la transition écologique européenne des transports, en même temps créatrice d'emplois et de droits ;
◦ contre la libre circulation des capitaux en Europe ; contre des monnaies et banques privées qui spéculent sur la pauvreté et l'endettement des États qui les ont sauvées de la faillite : pour un vaste service financier européen, articulé sur des relais nationaux et locaux sous contrôle citoyen ; sous-misison de la BCE à un contrôle public européen ; avec redéfinition des fonctions et règles des divers banques centrales comme banques publiques ;
◦ contre le chantage mené sur les dettes nationales : pour un moratoire des dettes prétendues insoutenables et une conférence européenne d'audit citoyen – afin de dénoncer les dettes illégitimes ; et pour le contrôle des capitaux interdisant notamment leur spéculation sur les dettes publiques.
En conclusion.
L'anti-capitalisme n'est pas incarné par des recettes et encore moins des niveaux territoriaux de rupture : LO a eu tendance à valoriser comme “en soi” progressiste la construction européenne, pour son élargissement possible des horizons de classe ; d'autres courants du trotskisme, valorisent au contraire la “souveraineté nationale” comme seule porteuse de luttes progressistes. Nous Or l'expérience historique impose davantage de critique sur les deux plans articulés, et une recomposition des “territoires” de lutte à conquérir recomposés par les luttes de classe, écologiques, de genre et nationales du local au planétaire, compte tenu de ce que la bourgeoisie elle-même a transformé et construit. Il n'y a pas de réponses dans les livres et programmes du passé.
Mais voyons clairement les enjeux :
1- les attaques au plan européen sont plus dures que jamais – et peuvent à la fois faire progresser l'idée de ruptures nationalistes, ou au contraire d'une exigence fondamentale de résistance européenne. Nous devons nous inscrire avec détermination dans la deuxième démarche.
2- Nous ne pouvons le faire en restant isolés.
3- Il est certain que les prises de positions du PCF (aux élections municipales) et de Mélenchon (sur les enjeux internationaux, notamment) ne favorisent pas un front.
Pourtant, même aux municipales, il y a plus de villes où le NPA fait front avec une partie voire toutes les composantes du FdG, que de villes où il se présente seul.
Cela nuit évidemment à l'objectif recherché d'une alternative globale crédible. Mais cela reflète aussi une instabilité du FdG, du PCF, uen diversité des réalités et une évolution des consciences face à la gravité de la crise.
4- Il faut lire le programme élaboré par le dernier congrès de la Gauche Européenne qui est très substantiellement proche de ce que nous allons dire dans ces élections. Et cela aurait pu être une base de lutte commune si cette Gauche Européenne elle-même n'avait pas été confrontée aux conflits notoires de ses composantes françaises.
5- Mais faisons le maximum pour ne pas nuire à nos tâches :
- sans cacher nos désaccords ni avec le PCF ou le PG nous avons pu faire alliance, ici et là sur des plate-formes concrètes ;
- de même nous devons affirmer – si nous le pensons – qu'il est urgent qu'au plan syndical, politique, associatif, un vaste front anti-austérité et radicalement anti-xénophobes, anti-raciste, féministe, écologique se construire en Europe contre els politiques dominantes ;
- et nous devons dire que nous continuerons à faire tout pour des campagnes communes européennes et à l'occasion des élections européennes, même si nous n'avons pas de liste communes
Cela doit être dit et débattu publiquement – de même que nos désaccords sur l'Ukraine avec Mélenchon, ou sur le PC quand il s'allie avec le PS. Sans empêcher de faire barrage aux politiques d’austérité impulsées au plan local ou européen, à chaque fois que cela est possible.
Donc nous proposons une réunion d'urgence pour une campagne commune lors des élections européennes, à Attac, à la Fondation Copernic, à LO, aux anars, à toutes les composantes du FdG – et à chacune d'elles en particulier ; ainsi qu'aux syndicats. Nous chercherons le maximum de moyens de faire avancer des axes en communs, même s'il demeure en fin de compte des listes séparées.
Catherine Samary (http://csamary.free.fr)
Notes
[1] On peut trouver sur mon site (“restauration capitaliste”) plusieurs articles confrontant le contenu socio-économique de 1989 aux grands soulèvements de masse anti-bureaucratiques antérieurs et soulignant le poids des acteurs internationaux.