Publié le Lundi 12 mai 2014 à 15h44.

Le NPA prône une Union des travailleurs d’Europe (l'Alsace.fr)

Soumis par tonio le lun 12/05/2014 - 15:44

Article de lalsace.fr . Dans la perspective du scrutin du 25 mai prochain, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) appelle à une mobilisation pour une Europe plus sociale.

« Nous ne boudons pas l’aspect européen mais bien l’Union Européenne qui défend uniquement les intérêts des banquiers et du patronat », martèle Gaël Diaferia. Tête de liste pour les Européennes du NPA dans le Grand Est, ce fonctionnaire originaire de Metz prône « une union des travailleurs et des peuples d’Europe. Nous voulons encourager la mobilisation de tous les salariés qui seule permettra la construction d’une autre Europe au service des besoins sociaux. »

Sur son programme : l’interdiction des licenciements, la socialisation des banques, l’arrêt des privatisations ou bien encore l’annulation de la dette « pour en finir avec la spéculation sur les finances publiques ».

Lutter contre l’austérité

« L’Europe remet en cause tous les acquis sociaux obtenus après de longues luttes, poursuit le Strasbourgeois Marcel Wolff, numéro 5 sur la liste d’extrême gauche. Elle ne fait que mettre en concurrence les travailleurs des  différents pays en jouant notamment sur les distorsions de salaire. » C’est pour cette raison que le NPA réclame  « l’instauration d’un salaire minimum européen mais qui ne découle pas d’un nivellement par le bas », pointe Gaël Diaferia en rappelant que sa formation plaide déjà pour  « un Smic d’au moins 1 700 € net par mois au niveau national ».

« Nous voulons aussi profiter des élections pour mener une campagne d’idées contre le gouvernement qui n’est autre qu’un gouvernement PS/Medef, précise Gaël Diaferia. Si le Parti socialiste mène une campagne aux Européennes contre l’austérité, il l’impose pleinement aux classes populaires de France. Le fait que dans l’Est sa liste soit conduite par un ancien syndicaliste n’y change rien. »

Du côté du NPA, la nomination d’Édouard Martin, l’ex-leader CFDT d’ArcelorMittal, ne passe pas.  « Le PS l’utilise pour se redonner une image de dignité sociale mais il ne faut pas y croire car Édouard Martin partage en réalité les stratégies patronales », dénonce Marcel Wolff.  « C’est un travailleur qui joue contre son camp », résume Gaël Diaferia.

Philippe Wendling