Publié le Mercredi 26 juin 2019 à 11h04.

Succès de la fête de la librairie La Brèche le 22 juin

 

Le grand chambardement avait commencé à La Brèche en fin de semaine dernière pour préparer la fête du samedi 22 juin…

Une grande salle de réunion transformée en salle des ventes, des dizaines de cartons (70 ? 80 ?) ouverts, des miliers de livres exposés : nous présentions et vendions la bibliothèque de notre cher camarade Daniel Bensaïd.

650 livres vendus

L’objectif était de faire profiter les gens qui nous aiment bien de livres de qualité à des prix dérisoires. Et, de fait, plus de 100 personnes sont passées, et plus de 650 livres sont partis.La quasi totalité des livres non seulement avait été lus, mais aussi annotés par notre camarade, souvent des notes manuscrites étaient insérées dans les ouvrages, nous avons pris soin de les retirer, de les répertorier et de les remettre à Caroline, belle-sœur de Daniel, à des fins de recherches universitaires. Nous la remercions ici : sans elle, cet évènement n’aurait pu avoir lieu. 

L’idée que ses livres circulent, que les militantEs s’en servent et leur donnent une seconde vie, n’aurait sûrement pas déplu à Daniel.

Nous avions couplé cette initiative, la première de ce genre dans l’histoire de La Brèche, avec deux présentations de bandes dessinées que leurs auteurEs ont dédicacées.  

Emma tout d’abord, pour la suite de ses œuvres : Un autre regard sur le climat. Elle était venue pour la rencontre internationale féministe autour de la campagne de grève internationale des femmes, qui se déroulait juste à côté, et nous a fait le plaisir de sa présence au moment du pot de clôture de l’évènement dans les jardins de La Brèche. Gani Jakupi ensuite, venu spécialement de Barcelone pour illustrer et dédicacer son El Comandante yankee, William Alexander Morgan, qui raconte l’histoire du seul commandant de la révolution cubaine qui n’avait pas la nationalité… cubaine (hormis le Che, bien sûr).

Il va sans dire que vu le succès de l’initiative, vu le nombre de livres restants et vu le nombre de cartons que nous n’avons pu ouvrir faute de place ... nous recommencerons sûrement à l’automne !

L’atelier librairie du NPA