Le 14 septembre, Laurent Wauquiez en tant que président de région annonçait qu’il refuserait d’accueillir les 1 784 migrants en provenance de Calais dans sa région. Pourtant ce même Laurent Wauquiez s’enorgueillit souvent de la tradition d’accueil des habitantEs du plateau du Vivarais, qui avaient accueillis des Espagnols fuyant l’arrivée de Franco, et qui, durant l’Occupation, avaient offert l’asile et la protection à des Juifs en proie aux persécutions.
À l’initiative de la Coordination Nuit debout relayée par l’appel du Mézenc (signé par de nombreuses associations : RESF, LDH, la Cimade, Attac…), environ deux mille personnes se sont rassemblées au sommet du mont Mézenc pour dire « bienvenue aux réfugiés » dans la région. Malgré le froid, la bruine, le brouillard et le vent tempétueux la motivation était intacte pour reprendre le Mézenc à Laurent Wauquiez (qui y effectue sa traditionnelle rentrée politique).
La manifestation s’est suivie de prises de parole rappelant l’histoire d’accueil de la région mais aussi critiquant la politique du gouvernement dit de gauche aussi inhumaine que la droite l’a été dans son temps. Une journée qui doit s’inscrire dans une résistance générale à cet état de guerre contre les réfugiéEs, à la xénophobie, au fascisme.