En 2009, la préfecture de Lyon refuse de délivrer un titre de séjour à Guilherme Hauka Azanga. En janvier 2010, il est arrêté à domicile mais refuse d’être expulsé. Il ne veut pas laisser femme et enfants. Il est alors condamné à deux mois de prison pour refus d’embarquement. Le 18 mars, il sort pour être embarqué dans un avion pour l’Angola via Francfort. À Francfort, le pilote refuse de partir avec un passager sous contrainte. Guilherme est rapatrié en France par la police et enfermé en centre de rétention. Le 20 mars, le juge des libertés le libère : il retrouve Florence et les enfants. Mais le 23 mars, la préfecture fait appel : la décision est cassée. Le jugement est rendu en l’absence de Guilherme, non informé de l’audience. La 25 mars, grand déploiement de police, qui casse la porte de Guilherme et l’embarque. Il est à nouveau placé en rétention. Une demande d’asile, déposée le 31 mars, est rejetée. Il peut être expulsé à tout moment. Le 16 juin, la cour administrative d’appel de Lyon rejette sa requête en annulation d’expulsion. Guilherme a épuisé tous les recours sans obtenir le statut de réfugié. Dans sa décision, rendue le 16 juin, la cour a estimé qu’il « ne vivait pas avec sa compagne et leurs enfants », qu’il n’a pas « justifié de sa participation à leur entretien et à leur éducation à la date du litige » et qu’il n’a pas démontré « la réalité de la disparition alléguée » de son épouse angolaise. Guilherme ne doit pas tomber dans l’oubli ! Cet été, écrivez ces mots au dos d’une carte postale : « Monsieur le président de la République, je suis en vacances, mais je n’oublie pas Guilherme, et je demande sa régularisation ! (nom + adresse + signature) » Envoyez votre carte à : FCPE, école Gilbert Dru, 1, rue Saint-Michel, 69007 Lyon.Chaque semaine, nous enverrons les cartes à l’Élysée. Le blog pour Guilherme : www.gmain.fr