Le 12 février 2010, la majorité du Conseil communautaire du Grand Toulouse, presque unie derrière Cohen, les Verts ayant fait refus de vote, a voté une délibération qui fait apparaître le principe d’une baisse du tarif de l’eau sur Toulouse de 25 % sans la contrepartie d’ une durée du contrat jusqu’en 2020 avec VEOLIA. Cela constitue un recul par rapport à la déclaration de Cohen fin janvier qui annonçait que cette baisse ne serait acceptable par VEOLIA qu’à cette condition. Alors, simple posture tactique pour répondre à la mobilisation des associations d’usagers, ou engagement vers une gestion publique en régie au plus tard en 2015 ? Impossible de le dire à ce jour.
Et rien n’a été dit sur la remise en cause du versement des 10 millions € de la redevance annuelle payée sur les factures d’eau et versée au budget général, qui constituent un impôt déguisé, illégal et socialement injuste.
La délibération adoptée prévoit de « mettre en place un véritable service public de l’eau en s’appuyant sur les régies déjà existantes et en le développant au fur et à mesure des opportunités ». Pour le NPA-31, cet objectif n’a de sens que si des régies sont mises en place pour tous les contrats arrivant à échéance d’ici deux ans, et si des audits sont systématiquement mis en oeuvre pour le autres contrats. Il faut défaire ce que la droite a tricoté depuis 20 ans pour les profits de VEOLIA, et de la LYONNAISE DES EAUX à St Orens, et pour son propre intérêt politique.
Le NPA-31 participera à la mobilisation nécessaire pour emporter cette bataille contre les intérêts des multinationales de l’eau, avec une volonté politique sans faille pour que la gestion publique en régie de l’eau et de l’assainissement, sous contrôle démocratique des usagers et des salariés, devienne sur Toulouse une réalité au plus tard en 2015. Le 12 février 2010 Myriam Martin, tête de liste "Tout changer, rien lâcher" Midi-Pyrénées. Liste commune NPA et MOC