Publié le Vendredi 3 août 2012 à 18h23.

La BCE prépare de nouvelles cures d'austérité.

Les dirigeants de la Banque Centrale Européenne ont décidé jeudi 2 août de...ne rien faire en laissant l'Espagne et l'Italie s'enfoncer dans la crise.  S'interdisant elle-même de financer les Etats, la BCE laisse les banquiers et les spéculateurs imposer à l’Espagne et l'Italie, comme à la Grèce, des taux usuriers qui saignent les peuples. L'impuissance de la BCE inquiète même les bourses qui ont chuté alors que, dans toute l'Europe, la récession s'aggrave et avec elle le chômage.

La BCE n'aidera les États  qu'à condition que cette aide soit accompagnée d'un engagement écrit d'ajustement budgétaire et de réformes structurelles, c'est-à-dire de nouvelles mesures d'austérité contre le monde du travail et la population. "Les gouvernements doivent continuer les efforts de consolidation budgétaire, de réformes structurelles pour améliorer la compétitivité et de réformes institutionnelles au niveau européen", a insisté Mario Draghi. Il met en œuvre la politique définie par le traité budgétaire (TSCG) mis en place par Sarkozy-Merkel et qu'Hollande a décidé de faire valider par le Parlement à la rentrée.

Cette politique est destinée à aider les banques et les spéculateurs contre les peuples. Elle est inacceptable et conduit à une crise économique majeure dont les plans de licenciements actuels sont les premiers signes. Il faut mettre un cours d'arrêt à cette folle fuite en avant spéculative en imposant un moratoire sur la dette en vue de son annulation et en refusant les politiques d'austérité.

Montreuil le 3 août 2012