En pleine crise, les 2153 milliardaires qui possèdent autant que 5 milliards d’êtres humains (rapport OXFAM 2019) continuent à se gaver.
Ils sont 41 en France et on va bientôt s’occuper de leur cas. Alors réfléchissons au monde d’après. L’appropriation des richesses par une minorité qui détient la propriété privée des moyens de production, d'échange et de communication ne peut que précipiter les crises. Le système financier, les services essentiels à la vie, les grandes entreprises doivent passer sous le contrôle de la majorité : les salariéEs et la population en assumeront la propriété et la gestion dans le cadre d'une planification démocratique. Libérées de l'appropriation capitaliste, la production et la répartition des richesses pourront bénéficier à la société tout entière.
Le monde d’après, c'est la démocratie des producteurs/trices associéEs, décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins. Les besoins essentiels (se nourrir, se chauffer, se loger, se soigner, s'éduquer, se cultiver, se déplacer) doivent être garantis pour touTEs. La répartition du travail supprimera le chômage et libèrera du temps pour que des assemblées de travailleurs/euses et de citoyenNEs prennent en charge la marche des entreprises et des affaires publiques. Utopie ? En tout cas, vu la répression déployée contre les mobilisations anticapitalistes, le gouvernement prend la menace très au sérieux.