Depuis plusieurs semaines, une importante mobilisation est en cours pour s’opposer aux suppressions de postes dans l’Éducation nationale. La lutte est particulièrement soutenue dans le premier degré. Un collectif associant instituteurs et parents a déjà pris plusieurs initiatives. Après les vacances de Pâques, c’est reparti. Mardi 3 mai, c’est une veillée et un campement de l’école qui résiste qui sont organisés. « On veille sur l’école » et « On campe sur nos positions ». Vendredi 6 mai, un nouveau rassemblement est organisé devant la préfecture à l’occasion d’une réunion statutaire. Diverses actions dans les écoles, les collèges et les lycées sont prévues. On y reviendra dans le prochain numéro. En attendant, la création du collectif des parents et enseignants en colère représente une belle illustration du fait que les usagers, avec les personnels, sont en mesure de prendre eux-mêmes leurs affaires en main, en lien avec les organisations syndicales. C’est précisément ce type de collectif qui manque (temporairement) dans les autres départements de l’académie. Ainsi, par exemple, dans le Jura, de nombreuses actions ont lieu, mais dispersées, école par école, avec néanmoins des victoires ici ou là. Le 5 mai, une journée École morte est prévue dans tout le département. La mobilisation continue de se construire. Reportage photo : www.parents-enseignants25.venez.fr