Publié le Lundi 26 septembre 2011 à 16h26.

Communiqué du NPA. L'éducation, un service public en danger.

Le 27 septembre, les personnels de l'éducation du public, mais aussi du privé, sont appelés à faire grève et manifester contre la dégradation en cours du système éducatif.

La côte d'alerte est atteinte, aussi bien pour les personnels que pour les jeunes.

Année après année, les contre-réformes, les restrictions budgétaires, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite mettent l'éducation nationale en péril.

Depuis 2007, 80 000 postes ont été supprimés et en 2012, le projet de budget prévoit 14 000 postes en moins. La formation préalable des enseignants a été supprimée. Avec le Bac Professionnel en 3 ans au lieu de 4, c'est 25% du temps de formation qui disparaît. Dans le primaire, l'âge de la scolarisation des enfants recule, les enseignants spécialisés disparaissent ainsi que 1500 classes à la rentrée 2011. Le fichage des élèves se répand.

Compte tenu de la remontée des effectifs-élèves, la dégradation qui pénalise tout le monde ne peut que s'accélérer.

Cette politique du gouvernement Fillon engendre une désaffection chez les candidats aux concours de recrutement qui se raréfient. Faute de professeurs et de remplaçants en nombre suffisant, c'est l'emploi précaire qui remonte avec l'embauche de contractuels, notamment.

Inévitablement, les inégalités devant la formation s'accroissent.

Le 27 septembre sera la première occasion de dire stop à la dégradation du système éducatif. Il n'a pas à payer la crise de la dette.

Pour le NPA, le service public d'éducation ne doit pas être la variable d'ajustement des dépenses publiques. Le droit à l'éducation, à la formation pour toutes et tous est une exigence fondamentale.

Il ne doit y avoir aucune suppression de postes ou fermeture de classes. Il faut rétablir les postes supprimés antérieurement, la formation préalable des enseignants, supprimer le fichage des élèves, titulariser tous les précaires.

Le 26 septembre 2011.