Depuis samedi dernier, les technicienNEs de la première entreprise d’ascenseurs sont en grève pour faire reculer une direction qui a décidé de bloquer les salaires. La colère a grandi depuis des mois face à l’augmentation des charges de travail et la menace de suppression de postes.
Hier blocages d'agences, manifs escargots sur de nombreuses rocades, et 1000 salariéEs rassembléEs sur le parvis de la défense devant le siège d’Otis. L'usine de Gien est bloquée depuis deux jours. En fait plus de la moitié des effectifs sont en grève.
Pour le responsable CGT, Christophe Simon-Labric, « nous n’avons rien lâché, la direction non plus ». La direction commence à sentir la pression de notre mouvement mais aussi celle des actionnaires. Les clients commencent à râler.
De plus, nous avons des informations sur une possible mobilisation des salariéEs d’Otis en Espagne et Allemagne sur les salaires.
Les organisations syndicales, les grévistes discutent de la suite à donner pour donner des perspectives à la forte mobilisation. Une montée nationale sur Paris est envisagée en espérant que les salariéEs des autres entreprises de la branche puissent apporter un soutien nécessaire.