Un sentiment de victoire : Les salariéEs de la SAM ont mis fin à leur grève après avoir reçu des engagements écrits de Renault : maintien de 250 emplois au travers d’un projet de reprise par un potentiel repreneur en maintenant les services indispensables tel que le bureau d’étude, la maintenance, la maintenance outillage, etc.
La SAM occupe actuellement près de 350 salariés. Le maintien de 250 emplois c’est 100 de plus que la dernière proposition du repreneur CIE. Et l’espoir que la suppression de 100 emplois se fera sans licenciements. D’où ce sentiment de victoire dans un contexte où les luttes restent isolées les unes des autres.
Des promesses non tenues, la SAM en a connu beaucoup lors des faillites successives de ces dernières année. Aujourd'hui la SAM est toujours sans patron et le tribunal de commerce, instance d’affairistes la plus anti démocratique qui soit, n’a pas pour ce mois de mai dit son dernier mot.
Les salariés, avec le soutien de la population environnante, ne peuvent compter que sur la mobilisation pour que les emplois promis soient vraiment garantis.
Comme le montre cette grève le gouvernement et Renault ne comprennent que le rapport de forces. Aujourd'hui comme demain.