Publié le Lundi 14 septembre 2015 à 09h10.

Loi Macron : La riposte se précise

Après la provocation constituée par l’annonce de 12 Zones touristiques internationales (ZTI) parisiennes ouvertes chaque dimanche et jusqu’à minuit (voir l’Anticapitaliste n°301), le CLIC-P organisait une réunion unitaire le 2 septembre pour élaborer une riposte commune.

Étaient présents, outre la CNT-SO, des représentantEs de plusieurs composantes du Front de gauche dont des éluEs parisiens, des Jeunes Verts et de Femmes Égalité (bien qu’absent, le NPA s’est déclaré ouvert à y participer). Est aussi paru un communiqué commun des unions départementales CGT, FO et Solidaires qui flingue dur : « Méthodes autoritaires, destruction de la protection des salariéEs du commerce, conséquences néfastes sur de nombreuses professions, pour la diversité du commerce, pour les habitantEs et pour l’ensemble de la société, au seul bénéfice des actionnaires des grands groupes de la distribution. »

Lors de l’assemblée générale des militantEs du commerce du 8 septembre où de nombreuses enseignes étaient représentées, il a été validé le principe d’un rassemblement devant le ministère de l’Économie à Bercy mardi 15 septembre pour aller remettre collectivement notre avis à Macron. Des agents des télécommunications, dont les agences situées dans les ZTI sont aussi visées par ces ouvertures, et des cheminotEs devraient y participer.

Mobiliser dans la durée

Il s’agit aussi de penser la mobilisation sur le moyen et le long terme, une fois les arrêtés définitifs publiés : probablement des actions dans un maximum de ZTI, visant en particulier à faire prendre conscience aux riverains de la situation à venir ainsi que de populariser l’organisation d’un meeting, d’ici la fin de l’année, à l’image de la réunion publique organisée le 4 décembre dernier.

De son côté, Anne Hidalgo, dans le Parisien, s’est dit à juste titre « maltraitée » par Macron sur le travail du dimanche et prévoit le lancement d’un observatoire à ce sujet. Soutenue par Martine Aubry, elle annonce également sa volonté de saisir le Conseil constitutionnel pour avoir la main sur les dites ouvertures.

LD