Malgré 300 manifestants rassemblés devant le siège de PSA où se tenait, le 20 avril, le comité central d’entreprise, 398 emplois vont être supprimés à l’échéance de 2012 parce que la direction du groupe à décidé d’une autre organisation de l’entreprise sans prendre un seul instant en compte le sort des salariés. Pour Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, PSA est dispensé de tenir sa « promesse » de ne pas procéder à des licenciements ou fermetures de sites en échange des 3 milliards d’euros de fonds publics prêtés aux constructeurs puisqu’il ne s’agit pas d’un site de production ! Les reclassements proposés sont « bidons » : localement l’emploi est sinistré et l’activité de logistique du site est d’ores et déjà assurée sur les autres sites au travers d’une gestion globale par les systèmes informatiques de l’ensemble de l’entreprise. Ces progiciels, type SAP, enrichissent depuis des années leurs concepteurs et, en contrepartie, il est admis qu’ils conduisent systématiquement à la suppression de 30 à 50 % des emplois administratifs, ordonnancement, stockage, etc. Encore un plan de sauvegarde de l’emploi qui usurpera son nom.