La direction du groupe Dassault a fini par céder. Elle a accordé 140 euros d’augmentation brute (107 euros net) à tous les salariés, en majorant cette somme selon l’ancienneté. Elle s’engage à lever les sanctions liées au conflit et elle paye 80 % des heures de grève !
Une victoire, après quatre mois de lutte dans toutes les usines du groupe : nombreux débrayages, blocages ponctuels, journées usines vides... Quatre mois qui ont obligé la direction à reculer à plusieurs reprises, elle qui avait clôturé les négociations annuelles obligatoires (NAO) en décembre avec... 42 euros brut (32 euros net) d’augmentation. Révoltant alors que les carnets de commandes sont pleins !
La lutte jusqu’au bout
« 200 balles ou pas de Rafale ! » a été le mot d’ordre de la lutte. La direction a d’abord été obligée de revenir discuter des salaires, puis de concéder 56 euros, puis 100 euros, avant d’arriver aux 140 euros brut et le paiement de 60 % des heures de grève... avec un ultimatum et la menace de revenir aux 32 euros de départ.
Les salariéEs n’ont pas accepté le chantage et poursuivi la lutte. Ils ont arraché le paiement de 20 % de plus des heures de grève. Après quatre mois de lutte, il a semblé difficile à la majorité de gagner davantage et la reprise du travail a été votée en assemblée générale... avec la fierté de la victoire !