Publié le Jeudi 15 avril 2010 à 22h52.

Sodimatex : le vote du désespoir ?

Quand vendredi 9 avril, les salariés de Sodimatex ont de nouveau envisagé de durcir leur action, Estrosi, ministre du développement du chômage, s’est fâché et a décidé de retirer la participation de l’État des négociations. En même temps, la direction du groupe osait affirmer que les pertes du groupe Trêves en France menaçaient l’ensemble du groupe. Et pourtant il a bien empoché les 55 millions d’euros fournis par les fonds publics du Fonds de modernisation des équipementiers automobiles. Voilà qui aurait dû donner une bonne raison à Estrosi de se mettre en colère. En tout cas, le groupe a accepté de reprendre les négociations pour augmenter de façon significative la prime exceptionnelle pour indemniser les 92 salariés privés d’emploi. Les salariés exigent 21 000 euros en plus des indemnités légales. Mardi 13 avril, après des négociations secrètes, les salariés votent sur les dernières de la direction. Pas sûr que Estrosi ne repique pas une colère.