Macron et tous ses relais expliquent que les véhicules électriques tant annoncés seront construits en France. Il a même avancé l’objectif d’une production de voitures électriques en France de un million en 2027 et de deux millions en 2030. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Macron peut promettre : le PDG de Stellantis Tavarès dispose. « Le coût élevé de la construction de véhicules électriques en Europe pourrait être compensé par des coûts moins élevés en Inde » vient de déclarer le PDG de Stellantis
Selon des propos rapportés par l’agence de presse Reuters, Stellantis étudie la possibilité de construire des véhicules électriques en Inde en vue d'une exportation potentielle vers l'Europe afin de profiter des faibles coûts de main-d'œuvre du pays. Pas une vague rumeur, cela a été déclaré par Tavarès à des journalistes lors d’une visite en Inde à Chennai où Stellantis dispose d’un centre technique.
« Jusqu'à présent, l'Europe est incapable de fabriquer des VE abordables, donc la grande opportunité pour l'Inde serait de pouvoir vendre des voitures compactes VE à un prix abordable », a déclaré Tavares mardi, selon Reuters. « C'est ce que nous sommes en train d'élaborer, mais ce n'est pas décidé. C'est ce que nous essayons de faire ». Tavares a fait ces remarques aux journalistes lors d'une visite à Chennai, où Stellantis possède un centre technique, a rapporté Reuters. Il a déclaré chercher un approvisionnement local en Inde pour les batteries, qui représentent le coût le plus important des véhicules électriques.
Ces déclarations interviennent au moment où Stellantis cherche à quitter la Chine. La roue tourne pour chercher partout sur la planète les lieux où la main d’œuvre serait la moins chère pour en extraire le plus de profit. Voiture électrique ou à essence, cette règle ne change pas.