Le 8 mars n'est pas "la fête des femmes" mais une journée de lutte contre leur oppression et pour l'égalité des droits dans tous les domaines.
Le 8 mars 2010, il y a encore encore plus de raisons de se mobiliser car dans le cadre de la crise, que le gouvernement veut faire payer aux salariés, les femmes sont particulièrement ciblées.
Elles représentent 80% des pauvres et des précaires. La privatisation des services publics, l'augmentation du chômage, la réforme annoncée du système des retraites les touchent particulièrement.
La réforme Bachelot a des conséquences directes sur le droit à l'Interruption Volontaire de Grossesse avec la fermeture programmée de centres d'IVG dans les hôpitaux publics. La loi contre les violences, votée récemment, n'a prévu ni mesure de prévention ou de formation, ni de moyens pour l'accueil des femmes victimes de violence.
Le 8 mars, le NPA sera présent partout en France pour manifester pour les droitsdes femmes et pour le lancement de la 3e marche mondiale des femmes contre la pauvreté et les violences faites aux femmes.
A Paris, une manifestation unitaire est prévue, à 18h30, Place de la Nation, où une jonction doit se faire avec les mobilisations en cours pour la défense de l'hôpital public et contre les fermetures de CIVG.
Pour le droit à l'avortement, l'égalité sociale et professionnelle, contre les violences faites aux femmes, le NPA organise une réunion publique le lundi 8 mars, à 20h,
salle Olympe de Gouges,
15 rue Merlin (Paris 11e)
au cours de laquelle plusieurs candidates prendront la parole
dont Anne Leclerc, tête de liste NPA sur le 75.
Le 5 mars 2010.