Publié le Vendredi 9 décembre 2011 à 15h16.

Accentuer la pression pour la libération de Salah Hamouri.

Ainsi, Salah Hamouri restera en prison, alors qu’il était libérable le 28 novembre, après avoir purgé une peine de six ans, huit mois et quinze jours. Ni la campagne internationale 

ni les diverses pressions n’ont réussi à faire céder l’État sioniste. Le cynisme des autorités sionistes est absolu : depuis la libération de 1 027 prisonniers palestiniens, échangés contre Guilat Shalit, soldat de l’armée d’occupation capturé par la résistance palestinienne, les prisons israéliennes ne sont plus surpeuplées, et les détenus peuvent donc accomplir l’intégralité de leur peine. Salah sera donc libéré, en principe, le 12 mars 2012. Pourquoi une libération aussi tardive ? D’abord parce que les autorités françaises n’ont pas fait le moindre forcing pour exiger d’Israël la libération d’un de leur ressortissants, ensuite, parce que Salah, loin de se dissocier de la cause qu’il défend, la lutte pour la libération de la Palestine, a toujours lié son sort à celui des milliers de prisonniers politiques palestiniens qui croupissent dans les geôles de l’État colonial. L’État français, complice des sionistes tout comme les dirigeants d’Israël sont autant responsables du maintien en détention de Salah !

La lutte pour la libération de Salah Hamouri ne saurait donc se dissocier de celle pour la libération des prisonniers politiques palestiniens, ou des combattants progressistes qui dans le monde restent emprisonnés pour leur participation au combat palestinien, comme le communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah scandaleusement détenu en France, alors qu’il est libérable depuis 1999.

Le NPA participe à ce combat partout où des cadres de mobilisation unitaires peuvent être mis en place.