Vendredi 22 mai, plusieurs organisations appelaient à une réunion publique : le FdG, EÉLV, le NPA, les amis de l’Humanité, la CGT, la FSU. 55 présents. Envisager que 4 orateurs parlent, c’était prendre un risque, en fait bien contrôlé, et les interventions se complétèrent...
Georges Ubbiali (Ensemble) proposa un cadrage général sur la Grèce, pays périphérique de l’UE qui, gouvernée par la troïka depuis 2009, a constitué un laboratoire de l’austérité. Marie-Laure Coulmin Koutsaftis (cinéaste) a relaté avec beaucoup d’émotion ce que vit au quotidien le peuple grec. Pour Henri Wilno (NPA), la Grèce, c’est chez nous… Notre gouvernement n’est pas le dernier à vouloir casser le peuple grec pour le mauvais exemple qu’il donne… Enfin, Rosa Moussaoui (journaliste à l’Humanité) a insisté sur l’étape cruciale actuelle pour le gouvernement grec.
Le débat, passionné mais serein, porta sur le gouvernement Tsipras. Les camarades du PCF l’ont soutenu : il a commencé à appliquer son programme, il n’a guère d’autre solution que de continuer à négocier l’étalement de la dette... Ce n’était pas l’avis de la majorité des intervenantEs. Pour Henri Wilno et Georges Ubbiali, il est devant un choix : ou payer une dette illégitime, ou appliquer le programme pour lequel il a été élu. Il n’a pas d’autres possibilités que d’affronter la troïka a rajouté Henri Wilno, la question de la sortie de l’euro n’est pas d’actualité, c’est la dette qui l’est.
Pour les 4 orateurs, le meilleur soutien à apporter au peuple grec, c’est de lutter contre notre bourgeoisie et contre les mauvais coups du gouvernement Hollande et Valls.