La cour d’appel, qui devait se réunir à Paris jeudi 18 décembre pour statuer sur le recours à la décision du maintien en détention, a reporté l’audience. La raison invoquée est que la partie civile, c’est-à-dire les USA représentés par le très socialiste Georges Kiejman, n’avait pas été prévenue par le greffe du tribunal ! La saga judiciaire concernant le dossier de Georges continue, témoignant une fois de plus du régime d’exception subi depuis plus de 30 ans.
En 2007, la septième demande de libération conditionnelle a subi un déroulement rocambolesque de cinq reports. En 2012, pour la huitième demande, il y aura trois reports. En 2014, neuvième demande de libération, le simulacre de justice continue... Chaque fois, les raisons sont différentes, mais la détermination à prolonger sa détention est toujours la même. Ce maintien en prison est une décision politique de l’État français.
En raison de ce nouveau report, le rassemblement solidaire est reporté au 30 janvier, date de la nouvelle audience. Nous restons mobilisés pour exiger sa libération et le retour de notre camarade dans son pays.