Publié le Vendredi 16 octobre 2009 à 16h40.

La protestation sociale dans l’Équateur d’aujourd’hui. Eléments d’analyse et d’interprétation (par Virginie de Romanet, www.cadtm.org)

En Équateur, le gouvernement de Rafael Correa doit faire face à de nombreuses mobilisations, en particulier de la part des peuples indigènes et des enseignants. Cela fait plusieurs mois que le gouvernement entretient de mauvaises relations avec les peuples indigènes. En janvier 2009, la Confédération des Nationalités indigènes d’Equateur (CONAIE) s’était d’ailleurs opposée très clairement à la participation de Rafael Correa au Forum social mondial de Belém.

En cause, l’attitude assez ambiguë du gouvernement vis-à-vis des populations indigènes de l’Équateur, traditionnellement la fraction la plus pauvre et marginalisée de la population et qui représente environ 30% de la population totale. En effet, alors que la nouvelle constitution de l’Équateur reconnaît la propriété des communautés indigènes et afro-descendantes sur leurs terres ainsi que le droit de participer à l’utilisation et à la gestion des ressources naturelles qui s’y trouvent |1.| , le gouvernement n’a pas véritablement mis de frein au pouvoir des multinationales pétrolières et extractives et fait souvent passer les populations de ces territoires au second plan face à la perspective de rentrées financières pour le pays.

Pourquoi cette attitude du gouvernement Correa ?

A cette question, on peut envisager deux éléments de réponse : Premièrement, le gouvernement de Rafael Correa est « un gouvernement en dispute |2.| » , il est constitué d’une aile gauche et d’une aile droite qui influencent toutes deux les décisions du président ce qui le conduit à des zig-zag politiques, afin de ménager les intérêts des uns comme des autres.

Deuxièmement, lorsque des gouvernements de gauche sont élus, ils sont au gouvernement mais ils ne détiennent pas le pouvoir |3.|. Celui-ci reste entre les mains des grands groupes économiques, financiers et ou médiatiques qui sont les alliés des oligarchies locales, des hautes sphères de l’Église catholique et dans certains cas du Parlement et du pouvoir judiciaire. Pour mener à bien les réformes progressistes les gouvernements doivent se confronter à ces différents pouvoirs, et sont donc prudents, conscients des violentes réactions que cela pourrait susciter

Cela explique pourquoi, par exemple, Rafael Correa a préféré négocier avec les créanciers pour obtenir une décote importante sur la dette au lieu de réaliser un acte souverain en répudiant la dette illégitime, comme le prévoit le droit international. Il est cependant important de souligner que les mesures prises par ces gouvernements sont indéniablement progressistes, même si elles restent insuffisantes

Le Venezuela, la Bolivie et l’Équateur s’inscrivent dans la dynamique appelée socialisme du XXIe siècle |4.| . ll reste encore un long chemin à parcourir avant que ces pays puissent véritablement être considérés comme socialistes. Il faudrait notamment qu’ils procèdent à l’expropriation des grands moyens de production comme ça avait été le cas lors des premières années de la révolution cubaine. Ce type de mesures radicales n’a eu lieu pour l’instant que de manière très partielle dans ces trois pays, principalement au Venezuela.

Sans prendre de telles mesures permettant une plus grande autonomie dans la définition de politiques publiques, il est très difficile de se défaire du poids des multinationales. Par exemple le gouvernement Correa souhaite adopter une loi sur l’eau qui est considérée par la CONAIE comme un facteur aggravant des inégalités liées à son accès.

Un projet de loi pour l’eau contesté

Alors que le projet de loi sur l’eau élaboré par le gouvernement ratifie l’interdiction de la privatisation de l’eau, reconnue par l’article 318 de la Constitution, d’autres articles de ce même projet laissent apparaître une toute autre politique. On peut citer qu’en conformité avec le Code minier en vigueur, il existe des formes de privatisation et d’accaparement larvés Par exemple l’octroi de la priorité dans l’utilisation de l’eau aux activités industrielles hydroélectriques et minières aux mains de capitaux privés nationaux et surtout étrangers.

Les priorités |5.| fixées par la Constitution quant à l’accès à l’eau - et l’article 81 |6.| du projet de loi portant sur les organisations sociales sont donc de fait violées par le présent projet de loi. Par ailleurs, ce projet de loi prévoit l’échange direct de concessions par la garantie d’autorisation d’utilisation et d’approvisionnement économique au lieu de la mise en place préalable d’un audit comme le prévoient les articles 26 et 27 de la Constitution. En outre, il ne prévoit pas de sanctions pour les pollueurs, ni de mesures d’assainissement, de récupération et de réparation des écosystèmes. Un autre point contesté est que l’eau destinée à la souveraineté alimentaire n’est pas considérée comme un droit humain. En effet, selon la Coordination nationale paysanne « Eloy Alfaro. Con rostro campesino », le petit producteur paie une moyenne de 120 dollars par an par hectare irrigué alors que les grandes entreprises d’agro-business ne paient que 0,93 cent de dollar par hectare |7.|.

Les mobilisations indigènes dénoncent également le fait que la seule autorité qui figure dans le projet de loi (article 171) soit celle du président de la république. Celle-ci en charge de trois institutions du gouvernement, ce qui va a l’encontre des droits des communautés, des peuples, des nationalités et des organisations paysannes qui ont leur propres formes d’organisation et de résolution de conflits comme reconnus dans la Constitution.

Le gouvernement ne reconnaît pas davantage la nécessité de la création d’un Fonds national pour l’eau comme instance de décision pour la construction d’infrastructures hydriques, de gestion des sources hydrographiques et de conservation de la ressource. Ce fonds serait administré par une entité participative formée par des organisations sociales et financé par l’État. La proposition du gouvernement est de mettre en place une large gamme de tarifs pour payer les fonctionnaires des trois institutions gouvernementales en charge de la question de l’eau.

La domination des multinationales continue

Face à la mobilisation sur cette question de l’eau et en dépit de la reconnaissance constitutionnelle de l’eau en tant que secteur stratégique, la nouvelle loi de Sécurité publique prévoit dans son article 43 l’intervention des forces armées face à des circonstances d’insécurité critiques lors d’actions de mouvements sociaux pour s’opposer aux politiques minières, extractives ou pétrolières promues par le gouvernement. Il parait fort peu probable que le gouvernement de Correa en arrive à de tels actes, d’une gravité égale à ceux de son voisin péruvien |8.| . Il est toutefois regrettable qu’il prévoie de telles dispositions à l’égard des mouvements sociaux qui s’opposent au modèle prédateur néolibéral sans cesse dénoncé par Rafael Correa.

Même s’il est très difficile de se débarrasser des multinationales opérant dans ces secteurs, Rafael Correa devrait se tourner à moyen terme vers ce choix. A défaut de cela, il sera difficile de faire l’impasse sur la différence entre sa rhétorique, par moment très radicale et porteuse d’espoirs, et ses décisions, pour certaines fort intéressantes mais néanmoins dans l’ensemble limitées par le contexte d’un modèle capitaliste productiviste et prédateur. L’emploi de la terminologie « socialisme du XXIe siècle » si elle indique pour l’instant un projet et une perspective vers laquelle avancer requiert pour sa réalisation l’adoption résolue de mesures adéquates pour en finir avec ce modèle actuel néfaste.

En mars dernier, l’organisation écologiste « Acción ecologica » très critique de l’action du gouvernement dans le domaine de l’extraction minière et pétrolière avait été fermée sous prétexte que ces statuts n’étaient pas en règle. En faisant cela, le gouvernement avait donné un mauvais signal, faisant savoir que la protestation n’était pas autorisée. Heureusement, grâce à la mobilisation internationale l’organisation a finalement recouvré ses droits.

Au lieu collaborer avec l’aile droite de son gouvernement qui l’incite à poursuivre des politiques néolibérales et nuit à sa capacité à mobiliser une base sociale importante, Rafael Correa devrait tenir compte davantage des droits et aspirations des populations indigènes et s’appuyer sur leurs mobilisations pour mener à bien des politiques progressistes.

Les possibles failles de la mobilisation du secteur indigène

Cependant, même si les organisations indigènes et les combats qu’elles mènent sont essentiels, il faut parfois rester prudent quant au fait qu’elles peuvent être instrumentalisées par des multinationales ou des fractions des oligarchies pour passer outre le gouvernement. C’est une stratégie bien connue des classes dominantes et de l’impérialisme pour retourner la situation à leur avantage lorsqu’ils ont perdu la main. Il existe de nombreux exemples sur tous les continents.

Au Congo en 1960, la Belgique (ex-puissance coloniale bénéficiant du soutien des États-Unis) avait fomenté la sécession de la province la plus riche, le Katanga, pour renverser le gouvernement de Patrice Lumumba qui avait manifesté sa rupture avec la continuité que cherchaient à imposer la Belgique et les États-Unis pour maintenir le contrôle sur le pays et ses immenses richesses. C’est ainsi que Patrice Lumumba a été assassiné le 17 janvier 1961.

Dans le pays voisin, le Rwanda, longtemps sous protectorat de la Belgique, cette dernière avait coopté la population minoritaire, les Tutsis, pour assurer le contrôle de la majorité Hutu. Lorsque les Tutsis ont commencé à lutter pour l’indépendance et des droits égaux pour l’ensemble de la population rwandaise, la Belgique, avec le soutien de l’Église catholique, a alors changé son fusil d’épaule et commencé à soutenir les Hutus en faisant passer ce changement pour une révolution démocratique. Pour assurer ses intérêts, la Belgique avait crée, dès le début du protectorat, une situation de tension entre des populations qui cohabitaient auparavant sans heurts. Cette situation n’a pas été dénuée d’incidence dans la création d’un contexte qui allait aboutir au génocide de 1994.

En Bolivie, la droite dominante dans la partie orientale du pays, tête de pont de l’impérialisme, utilise les secteurs indigènes beaucoup plus diversifiés |9.| et moins organisés que la composante indigène majoritaire Aymara/Quechua. Elle essaie par ce biais de contrer le gouvernement d’Evo Morales dont la base sociale la plus large se trouve dans l’Occident andin. Concernant la nouvelle Constitution, l’économiste, journaliste et directeur de l’édition bolivienne du Monde Diplomatique Pablo Stefanoni explique qu’ « Il n’est pas fortuit que ce nouveau texte approuvé ait rencontré son principal écueil dans l’activation des identités régionalistes de l’est bolivien sous les auspices de la droite, face à ce qui est perçu comme « le centralisme de La Paz » et la « Constitution aymara-quechua » |10.| .

Ainsi on pourrait affirmer que lorsque les catégories dominantes sentent leur pouvoir en danger, elles divisent les différentes catégories dominées en faisant miroiter à l’une ou l’autre des avantages pour briser la construction d’une majorité sociale. Par cette stratégie, les classes dominantes s’assurent ainsi le maintien de leurs privilèges iniques. Il semble qu’en Équateur le mouvement indigène soit fort divisé et miné par des disputes de leadership, ce qui profite à la droite. Celle-ci met beaucoup d’argent sur la table pour appuyer la mobilisation de la CONAIE. Certains leaders profitent de cette situation par opportunisme ou confusion politique, passant ainsi d’un contre-pouvoir progressiste à un contre-pouvoir conservateur dont la position appuie de facto celles des anciennes élites.

Un autre motif de conflit, qui ne concerne pas seulement les organisations indigènes mais plus largement les organisations sociales est le fait que le gouvernement lutte pour mettre fin à une tendance à la cooptation des organisations sociales par les gouvernements antérieurs. Cette cooptation se basait sur des prébendes en fonction du poids politique des différents groupes de pression. Cependant, il n’est pas toujours aisé pour le gouvernement Correa de faire la différence entre corporatisme et organisation proprement dite. C’est là semble t-il que réside sa confrontation avec différents secteurs sociaux en sus des organisations indigènes comme les étudiants, les enseignants et les syndicats.

Une réunion a eu lieu lundi 5 octobre entre Rafael Correa et le mouvement indigène |11.| au cours de laquelle le mandataire politique a insisté et répété : « les ennemis ce n’est pas nous, ils sont de l’autre côté, ce sont ceux qui ont détruit le pays ». Il a également mis l’accent sur le rôle négatif de la presse en soulignant « qu’il y a une presse qui essaie de nous amener à nous disputer ». Les porte-parole indigènes ont eux insisté sur l’exigence de respect à leur égard, disant en avoir assez de la « minimisation et de la stigmatisation » des peuples et organisations indigènes. Ils ont également affirmé vouloir une participation réelle. Ces questions ont été soulevées en réaction à certaines paroles du président ironiques voire insultantes à l’égard des organisations indigènes.

Par ailleurs, même si les droits collectifs représentant l’organisation sociale des communautés indigènes figurent dans la nouvelle Constitution, il faut souligner que cela a nécessité une ample mobilisation des populations indigènes |12.| . En effet, le processus de « révolution citoyenne » avait tendance à mettre l’accent sur le modèle occidental de droits individuels.

Cette réunion entre le président et les représentants indigènes représente-t-elle une sortie de crise ? Si un agenda à compléter lors de réunions ultérieures a été défini, rien n’est moins sûr car ce conflit perdure depuis un certain temps. On ne peut qu’espérer que ces deux protagonistes de la « révolution citoyenne » pourront finalement trouver un accord pour se positionner comme étant complémentaires et non antagonistes. Si Rafael Correa veut mener à bien son projet de socialisme du XXIè siècle, il devrait quoi qu’il en soit se montrer moins hautain et plus accessible vis-à-vis des organisations indigènes. Quant à ces dernières, elles devraient prendre conscience du risque de manipulations dont elles peuvent faire l’objet de la part des anciennes catégories dominantes et être plus prudentes quant à des accords à passer avec des partenaires pour s’opposer à des politiques du gouvernement. Si elles ont certainement des raisons d’être mécontentes, elles devraient également prendre en considération les choses positives qui découlent de l’action du gouvernement de Correa. Un processus révolutionnaire prend du temps et ce n’est pas en 32 mois que l’on peut changer de fond en comble tout un pays. L’initiative visant à ne pas exploiter le pétrole de l’énorme gisement ITT dans le parc Yasuni comme contribution de l’Équateur à la lutte contre le changement climatique |13.|, révolutionnaire d’un point de vue tant écologique que social pour les communautés indigènes de la région, témoigne de la volonté d’aller au delà de l’actuel modèle.

Cette initiative inédite que le gouvernement Correa a mis en avant montre la nécessité comme condition sine qua none pour sa réalisation de la participation financière des pays du Nord, responsable du changement climatique entamé il y a plus de deux siècles avec la révolution industrielle et qui s’est considérablement accéléré ces dernières décennies.

La bataille pour la reconnaissance par les pays du Nord du projet équatorien ITT a une portée plus large puisque cette reconnaissance fera également avancer la notion de dette écologique que les pays du Nord doivent à ceux du Sud. En effet, la mise sous tutelle des peuples lors de la colonisation s’est traduite par l’impossibilité pour ceux-ci de développer des politiques conformes à leurs besoins et à leurs valeurs.

Avec les indépendances tronquées, cette situation a perduré et les politiques mises en œuvre par les institutions financières internationales au service des pays du Nord et de leurs multinationales ont occasionné des désastres écologiques aggravés depuis le début des années 1980 via la dette et les plans d’ajustement structurel qui vont de pair. L’érosion des sols due au remplacement des politiques vivrières par un modèle agro-exportateur, l’augmentation considérable des catastrophes « naturelles » (affectant particulièrement les pays et les communautés les plus vulnérables), le déversement de déchets toxiques des pays industrialisés dans les pays du Sud et en particulier en Afrique (comme l’exemple récent du Probo Koala le rappelle |14.|) sont quelques composantes de la dette écologique . Encore quelques fléaux du modèle capitaliste productiviste et prédateur affectant tout particulièrement les communautés indigènes et contre lequel Rafael Correa s’est engagé à lutter et à essayer de mettre fin.

Cette révolution est la chose la plus difficile à mener à bien et nécessite la participation et le soutien des majorités sociales qui sont les victimes directes ou indirectes de ce modèle néolibéral et plus largement du système capitaliste. Espérons que tant le gouvernement équatorien que les organisations sociales réussissent à trouver le chemin de la complémentarité qui doit les réunir pour faire avancer le projet de socialisme du XXIe siècle alliant justice sociale et diversité en de véritables Manifestes du possible |15.|.

Le 16 octobre 2009.

Notes

|1.| Tout programme de prospection, exploitation et commercialisation de ressources naturelles non renouvelables doit être l’objet d’une consultation préalable comme est garanti le droit de participer aux bénéfices de ces projets ou d’être indemnisée pour les dommages causés

|2.| Selon l’expression d’Éric Toussaint, président du CADTM et expert international dans la Commission d’audit de l’Équateur (CAIC).

|3.| Eric Toussaint [http://www.cadtm.org/Il-n-est-pas-p...]

|4.| Le terme de socialisme du XXIe siècle qui reste encore largement à définir a été employé par Chávez à partir des années 2004-2005 parallèlement à la mise en place de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), accord signé entre le Venezuela et Cuba dans un premier temps pour mettre en place une intégration régionale basée sur la complémentarité et la solidarité. L’ALBA organise des échanges entre pays sur base de troc. La Bolivie, le Nicaragua, le Honduras, le Guyana, l’île de la Dominique St Vincent et les Grenadines, Antigua y Barbuda et l’Equateur ont par la suite rejoint l’ALBA. Lors de son 6e sommet en juin 2009, elle a changé de nom pour devenir l’Alliance bolivarienne des Peuples d’Amérique. Le socialisme du XXIe siècle s’inscrit dans ce cadre pour avancer vers la justice sociale en intégrant les apports les plus avancés du droit international quand au respect des droits humains, la participation populaire et en se basant sur la récupération des ressources naturelles. Le terme a pour source idéologique le théoricien Heinz Dietrich et ce qui s’est appelé "l’arbre des trois racines" : la première, celle de l’égalité et de la liberté ainsi que la vision géopolitique d’intégration de l’Amérique latine ; la seconde, celle de l’historique dirigeant paysan Ezequiel Zamora du peuple souverain et de l’unité civico-militaire, et la troisième celle "robinsoniène" de Simon Rodríguez, le savant de l’éducation populaire et maître de Bolivar. De plus elle mélange l’humanisme chrétien, les expériences communautaires des peuples indigènes, à Marx et à Artigas entre autres. [http://www.hns-info.net/spip.php?ar...]

|5.| En premier lieu la consommation humaine suivie de l’irrigation destinée à garantir la souveraineté alimentaire puis le débouché écologique, et enfin les activités productives

|6.| Sont nuls les titres miniers octroyés à des personnes physique ou morales, nationales ou étrangères dans des zones protégées, forêts protectrices et zones qui affectent les sources d’eau.

|7.| [http://www.cadtm.org/Ecuador-Tarifa...]

|8.| [http://www.cadtm.org/Le-CADTM-est-p...]

|9.| La nouvelle Constitution bolivienne reconnaît 36 nations originaires parmi lesquelles le bloc occidental et central Aymara/Quechua représente une immense majorité. Certaines nations originaires de l’Orient bolivien ne représentent que quelques centaines de personnes et sont donc d’une instrumentalisation beaucoup plus facile pour la bourgeoisie bolivienne installée dans son immense majorité dans la partie orientale du pays et l’impérialisme

|10.| « Indianisation du nationalisme » ou refondation permanente de la Bolivie in La Bolivie d’Evo. Démocratique, indigéniste et socialiste ? Alternatives Sud, Cetri/Syllepse, 2009

|11.| Voir l’article en espagnol de Osvaldo León "Diálogo gobierno – CONAIE" sur [http://alainet.org/active/33507&amp...]

|12.| Idem.

|13.| [http://www.cadtm.org/Le-projet-ITT-...]

|14.| [http://www.cadtm.org/Abidjan-les-de...]

|15.| Les Manifestes du possible est le titre d’un ouvrage du CADTM, éloge de la diversité à l’intérieur de la vision de justice sociale.