Publié le Lundi 24 octobre 2011 à 20h52.

Qui va réellement libérer la Libye ?

C’est chose faite. Le régime de Kadhafi a été destitué et l’OTAN a réussi à conditionner l’une des révolutions arabes. Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase et le problème du rapport de force reste entier afin de déterminer si nous allons vers un changement réel ou vers la simple application des politiques occidentales.

La chute de Tripoli marque la fin du régime de Kadhafi. Peut-être qu’il y aura encore des coups de forces, des violences et des morts dans les prochains jours, mais d’un point de vue politique, la famille (au sens propre et politique) qui est au pouvoir de manière autoritaire depuis 42 ans est finie et n’aura plus son mot à dire dans les affaires libyennes.

La crise de ce régime avait débuté en février dernier, avec les premières manifestations populaires à Benghazi et dans d’autres villes. Et pas seulement dans l’est du pays. Cette crise laissait envisager une rapide évolution politique, semblable à celles observées en Tunisie et en Egypte. Mais c’était sans compter avec la capacité militaire du régime libyen et de son appareil sécuritaire, qui fonctionne efficacement depuis des dizaines d’années. C’est ce qui a permis une réaction militaire très lourde du régime, dont les forces armées étaient arrivées jusqu’aux abords de Benghazi, menaçant d’écraser la révolte armée de la même manière qu’elles avaient frappé les révoltes populaires. La donne n’a changé qu’avec l’intervention militaire des Nations Unies d’abord, et de l’OTAN ensuite. C’est cette intervention qui a rendue possible la défaite militaire du régime.

La chute de Kadhafi est indiscutablement une bonne chose. Elle permet d’éliminer de la scène un dictateur sanguinaire, qui était en outre devenu un des élèves modèles du FMI et de la Banque mondiale durant la dernière décennie. C’était aussi un partenaire important pour les gouvernements européens pour leurs économies en difficulté, et un agent indispensable afin de stopper l’émigration d’Afrique vers l’Europe, tâche réalisée avec des méthodes brutales et des camps de concentration. Ce dont il devrait être obligé de rendre des comptes, en même temps que ses mandataires européens.

Mais il est nécessaire que les forces internationalistes aient une réflexion politique sur les conditions de la chute de ce régime et posent les bonnes questions. Surtout lorsque ces forces ont salué les révolutions régionales dès le début du printemps arabe et considèrent que le processus est encore en cours et doit être soutenu et répercuté.

Une intervention impérialiste qui tire les leçons de l’Afghanistan et de l’Irak

Quel que soit le jugement qu’on porte sur les forces d’opposition libyennes, il n’y a pas de doute sur le fait que la principale contribution à la chute du régime est venue de l’intervention militaire de l’OTAN. Une intervention qui a retenue beaucoup de leçons des précédentes expériences, en Irak ou en Afghanistan :  des bombardements aériens (qui ont été déterminants, même s’ils n’ont pas eu la même échelle qu’en Afghanistan ou en Yougoslavie), avec leur habituel lot de « dommages collatéraux » oubliés ou occultés ; pas de troupes aux sol (à part quelques conseillers des forces spéciales qui ont joué le rôle de conseillers des forces d’oppositions et de support aux missions aériennes) ; une pression importante sur les troupes loyalistes (durement frappées, mais en même temps plus épargnées que lors de l’intervention iraquienne, nous en verrons plus loin les raisons) ; et enfin une pression également sur les rebelles, à qui on a apporté un maximum de support militaire tout en mettant tout en œuvre pour les contrôler via les hommes de confiance des puissances occidentales.

Le comportement de l’OTAN envers les forces loyalistes peut ainsi s’expliquer par la volonté de ne pas rééditer «l’erreur » iraquienne - où l’armée de Saddam Hussein avait été dissoute – afin de garantir « une transition dans l’ordre » et éviter une trop longue période « d’instabilité » en préservant le plus d’agents des forces de sécurité libyenne possible (mis à part, bien sûr, ceux qui ont été trop proches de la famille Kadhafi).

Préserver l’appareil de sécurité de Kadhafi pour mieux contrôler la transition

L’objectif premier de l’intervention de l’OTAN en Libye était de garantir le contrôle de l’Occident sur la dynamique en cours dans ce pays. En même temps, il s’agissait d’éviter que se prolonge une situation de « vide de pouvoir » avec la crise du régime, surtout après le ralentissement de la progression des forces de l’opposition. De cette manière, ils évitaient ainsi toute rupture « radicale » et donc incontrôlable.

La « recommandation » faite par les puissances impérialiste de maintenir en place des agents des forces de sécurités, tout en récupérant des responsables de l’ancien régime (le dernier en date n’est autre que le numéro 2 des services secrets du régime, qu’on peut difficilement considérer comme blanc comme neige par rapport aux crimes de la dictature) ne constitue nullement une volte face. Il s’agit simplement de continuer à traiter avec les mêmes hommes qui ont collaboré avec les services secrets occidentaux sous le régime de Kadhafi, et donc à garder un certain équilibre par rapport à la composition hétérogène de l’opposition, considérée comme n’étant pas encore tout à fait fiable pour l’Occident.

Ces recommandations vont de pair avec un objectif ultérieur de l’Europe et des Etats Unis, également fort évoqué dans les médias. Un exemple en est donné dans l’interview du nord-américain Anthony Zinni, dans le « Corriere della Sera » du 24 août, où il déclare : « La tâche politique de l’OTAN va être plus ardue que la tâche militaire. Il va s’agir d’aider la société libyenne à passer de son état tribal à un fonctionnement démocratique, à s’organiser en partis, en institutions, avec un gouvernement et une opposition, et à unifier le plus possible pour mettre en œuvre un programme de réformes judiciaires, économiques et civiles. Ce sera une phase critique de laquelle dépendront notre succès et l’instauration d’une Libye libre. »

Voilà une belle démonstration du racisme existant envers ces arabes « tribaux » et « infantiles » et qui va de pair avec les déclarations du Ministre de la défense israélien, toujours dans le « Corriere della Sera », du 18 mai : « Les révoltes arabes auront comme résultat immédiat le chaos. Et peut-être à long terme, quelque chose de bon… Dans beaucoup de ces pays, c’est l’armée qui assure le pilier de la démocratie, parce que la société arabe n’est pas prête à la démocratie : on ne peut pas s’attendre à ce que sorte du lot un (Vaclav) Havel ou un (Lech) Walesa. C’est excitant de voir les gens relever la tête et dans moins d’une génération, on pourra voir des améliorations. Mais pour l’instant, tout ce qu’on voit arriver ce sont les Frères musulmans ou des Etats chaotiques comme le Liban ».

Politiquement parlant, cette volonté occidentale de « guider » la transition en Libye passera aussi par la conférence internationale des « amis » de la Libye, dirigée par Sarkozy début septembre. C’est cette conférence qui va décider de comment seront utilisés les fonds du régime, actuellement « gelés » à l’étranger… alors que la règle voudrait qu’ils soient restitués sans condition au peuple libyen. Ils y décideront aussi de la façon de diriger les changements politiques et d’assurer la « continuité économique » demandée par le FMI et la Banque Mondiale (tout comme ce fut réclamé aussi pour les cas de la Tunisie et pour l’Egypte).

Le gouvernement italien est également aux avant-postes, même s’il était entré en dernier dans la liste des « libérateurs » et que Berlusconi avait d’abord été tenté de soutenir Kadhafi jusqu'au bout. L’espoir de maintenir tous les contrats libyens, en particulier ceux d’Impregilo (principal groupe italien de Bâtiments et Travaux Publics, NdT) et Finmeccanica (n°2 en Italie pour les secteurs de la défense, des hélicoptères, de l'aéronautique et de l'espace, de l'automatique, du transport et de l'énergie, NdT) ainsi que l’approvisionnement pétrolier. C’est ce à quoi s’engage le Président de l’ENI (fournisseur d’énergie italien, NdT), Paolo Scaroni, qui affirme avoir des contacts quotidiens avec le Conseil National de Transition libyen depuis le mois d’avril. Il dit avoir l’espoir de voir rester en place les mêmes dirigeants du secteur pétrolier libyen, qu’il connaît bien !

Pour faire court, les droits et les besoins du peuple libyen sont loin des préoccupations prioritaires des libérateurs occidentaux. Cela nous semblait déjà évident lorsque l’OTAN a fait le choix d’entrer en guerre. Une guerre que nous avons toujours dénoncé comme n’étant pas une intervention en faveur de la révolution libyenne, mais bien un moyen de l’arrêter et de la réorienter vers les intérêts occidentaux, en évitant surtout une quelconque connexion avec les processus révolutionnaires en Tunisie ou en Egypte.

Dans un premier temps, la chute de Kadhafi n’était pas nécessaire pour les pays européens, dont les gouvernements préféraient se diriger vers une solution négociée. Mais ensuite cette chute est devenue inévitable à cause du discrédit du régime et des choix posés par Kadhafi, qui rendaient la situation en Libye trop instable, et ce de manière trop prolongée. D’une certaine façon, ils ont donné raison à Mounir Shafiq, leader du Fatah, qui a déclaré sur Aljazeera.net, le 04 juillet : « La position des Etats-Unis et de l’OTAN en Libye sont une vaste conspiration contre les révolutions populaires en Libye, avec comme objectif de maintenir en place les forces de Kadhafi jusqu’à ce qu’ils soient, eux, en mesure de contrôler le Conseil National de Transition et, peut-être, quelques leaders de l’autre camp. Alors seulement ils renverseront Kadhafi. Ils sont à l’œuvre contre le peuple, la révolution et le futur de la Libye. »

Les forces révolutionnaires qui sont entrées dans Tripoli, en particulier celles venant des montagnes du Djebel Nafusa (zone essentiellement berbère, ndlr), ont démontrés que cette révolte n’était pas uniquement un produit de la Cyrénaïque. La prise de la ville a été rendue possible par l’accélération de la crise du régime, mais aussi par l’entraînement que les rebelles avaient reçu. Quoi qu’il en soit, cet événement n’est pas la fin de l’affaire, mais bien l’ouverture d’une phase nouvelle, chaotique et complexe.

Les contradictions au sein des forces rebelles

Notre point de vue sur le caractère populaire des révoltes de février/mars (ainsi que sur leur caractère juste, légitime et politiquement positif face à la dictature libyenne) reste inchangé, mais nous devons approfondir l’analyse des forces en présence et des directions des forces d’opposition.

Pour l’instant, le Conseil National de Transition qui est né à Benghazi au mois de mars reste la référence et la direction du processus en cours. Mais ce n’est pas sans contradictions. Non seulement parce qu’aucun processus révolutionnaire ne se fait sans contradictions, mais aussi à cause de la composition de ce CNT, de ses caractéristiques et du poids qu’a eu l’intervention étrangère dans la défaite du régime.

Le CNT se compose de personnages d’origines diverses et de divers niveaux de crédibilité, qui s’ajoutent aux divergences politiques et idéologiques (qui n’émergent que difficilement – ce qui est assez naturel dans les phases de début pour ce type d’organisme).

On y trouve notamment des personnes qui sont depuis toujours dans l’opposition, comme le Vice-Président Abdul Hafiz Ghoga, avocat spécialiste des droits de l’homme, ou des personnes qui ont eu des contacts avec le régime sans être pour autant directement impliqués dans les pires aspects de celui-ci et qui avaient tenté de mener et soutenir des réformes dans certains secteurs (comme par exemple le premier ministre Mahmoud Jibril, néolibéral convaincu, à qui Saïf El Islam Kadhafi avait confié la commission « pour les réformes » et qui devait travailler sur les privatisations et les libéralisations). S’y trouvent aussi des ex-ministres de Kadhafi, plus ou moins impliqués dans les tragédies de la dictature, comme Mustafa Abdel Jalil, ex-ministre de la justice, qui a changé de camp lors de la révolte du 17 février, ou le chef militaire (et ex-ministre de l’intérieur) Abdel Fattah Younis, assassiné dans des circonstances obscures au mois d’août.

Les gouvernements européens et étatsuniens vont tenter d’assurer la présence de leurs hommes  au sein du gouvernement de transition et dans les secteurs-clefs de l’administration tout en se faisant concurrence entre eux (sans parler des manoeuvres des monarchies pétrolières du Golfe). L’Italie aussi essaie de placer ses pions, mais pour l’instant cela ne semble pas très réussi puisqu’elle avaient parié sur l’ex n°2 du régime, Jalloud, comme étant l’homme de la transition et que celui-ci a finalement fuit le pays. De toute façon, ce dernier n’avait aucune influence sur le peuple libyen et certainement pas sur les secteurs qui ont donné naissance aux révoltes.

Evidemment, on ne peut pas réduire le paysage politique libyen au CNT, ni aux quelques notables qui tentent de se placer dans les postes de pouvoirs aux niveaux local et national. Un exemple de cela est la « Conférence pour le dialogue national » qui s’est tenue à Benghazi le 28 juillet, en présence des islamistes modérés et des représentants néolibéraux (tous des hommes), et qui a été fortement contestée par les secteurs jeunes. Parmi les différentes forces en vigueur au niveau local, il ne sera pas facile d’escamoter les secteurs (surtout dans la jeunesse) qui ont été au premier rang des révoltes contre le régime en février et mars, et qui n’ont certainement pas l’intention de redevenir les spectateurs de décisions prises par d’autres.

L’opposition libyenne accusait une faiblesse initiale, à cause de ses conditions d’existence sous un régime qui réprimait toute forme de dissidence, et encore plus toute forme organisée d’opposition, mais aussi à cause de son hétérogénéité et de son manque de coordination. Cette faiblesse a été déterminante dans l’évolution du mouvement en une rébellion armée, qui a transformé une révolte populaire en un affrontement militaire (bien que la principale cause réside surtout dans la répression immédiate du régime, qui a répondu de manière sanglante aux protestations pacifiques initiales).  Ce qu’ils pensaient être une stratégie gagnante s’est finalement révélé une tragédie qui a nécessité l’intervention de l’OTAN.

Certains choix du CNT ont aussi rendu ses positions moins faciles à soutenir et ses affaires politiques et militaires plus opaques à comprendre ; la légitimation des bombardements sur Tripoli ; la signature de contrats pétroliers et d’échanges commerciaux avec des pays occidentaux ou des Etats du Golfe aussi peu démocratiques que le Qatar et l’Arabie Saoudite ; ou encore la prolongation des accords honteux et criminels conclus par Kadhafi avec certains pays européens (Italie en tête) sur la répression et l’emprisonnement des migrants.

Les tâches internationalistes et les confusions à gauche

Contrairement à d’autres, nous n’avons jamais considéré ce processus comme un « complot » occidental ou comme une révolution « dirigée » et privé de toute caractéristique progressiste. Mais nous avons également condamnés l’intervention de l’OTAN, que ce soit pour des raisons de politique globale (notre opposition aux guerres impérialistes et aux conséquences de leurs stratégies), que pour des raisons de politique régionale (nous considérons que cette intervention était une tentative hypocrite de garantir le contrôle sur les dynamiques populaires régionales). Pour ceux qui tiennent compte, comme nous, de ces deux aspects, il reste nécessaire de trouver un espace pour développer et soutenir les forces démocratiques et réellement révolutionnaires en Libye, comme dans toutes les régions arabes.

Sur ce dernier point, nous sommes en retard et en difficulté, alors que nous sommes déjà en contact avec les forces de la gauche radicale et révolutionnaire en Tunisie, au Maroc, en Algérie, etc. Sur ce terrain, nous ne pouvons pas imiter les leaders européens et étatsuniens qui veulent « apprendre » aux libyens comment on construit le démocratie (libérale) en pensant que nous devons « apprendre » aux libyens comment on organise une gauche radicale, comment on fait la révolution et comment on maintient sa pureté. Notre devoir est de reconnaître et de rencontrer les représentants et les groupes de la gauche laïque, démocratique et populaire, et d’établir avec eux un dialogue intensif pour initier une relation de soutien et d’échange réciproque.

Aucun enseignement à donner donc, mais la conscience que cette nouvelle phase en Libye offre la possibilité du pluralisme, et donc la possibilité de voir naître des organisations politiques et sociales indépendantes (il semble qu’une fédération des syndicats indépendants ait déjà vu le jour à Benghazi). Nous devons aussi rester attentifs au fait que les questions de fonds restent ouvertes. Ces problèmes qui ont poussé des milliers de jeunes à se révolter, pas seulement pour la fin de la dictature, mais aussi avec la volonté d’aller vers un futur plus digne et de participer entièrement à l’organisation politique du pays.

Ce qui se passe en Libye doit aussi nous amener à réfléchir à notre incapacité d’action face à la complexité que représente le nœud entre révolution et contre-révolution dans ses diverses formes (incarnée pour nous par l’intervention de l’OTAN en Libye). Une mobilisation des mouvements contre la guerre et des mouvements internationalistes a manqué en Italie, comme dans toute l’Europe, à cause notamment de la division entre les différents points de vue.

La réaction du centre-gauche et de son chef de l’Etat n’a pas été surprenante. Ils ont toujours soutenu les missions militaires et les interventions italiennes dans les guerres criminelles depuis 20 ans. Pas de surprise, donc, a ce qu’ils aient pris parti, avec enthousiasme, pour les bombardiers de l’Alliance Atlantique. Par contre, il faut reconnaître que le mouvement internationaliste et le mouvement contre la guerre n’ont pas partagé de manière unanime les points de vue sur les raisons de fonds qui ont poussé l’OTAN à intervenir. On a vu ceux qui ont considéré l’intervention comme positive, ou du moins nécessaire dans un premier temps, parce que demandée par les rebelles de Benghazi. Ils ont considéré que cette intervention a évité le massacre et, d’une certaine façon, sauvé la révolution face à l’incapacité de la gauche révolutionnaire à apporter un soutien direct.

D’autres, comme nous, se sont opposés clairement à cette intervention tout en se déclarant contre le régime de Kadhafi et en espérant sa chute. Enfin, d’autres encore se sont opposés à l’intervention de l’OTAN et ont demandé, dans un deuxième temps, que des négociations aient lieu entre les différentes parties, mais en gardant Kadhafi comme interlocuteur légitime.

Ces diverses opinions ont fait que la réponse a été trop faible, confuse et incapable de se profiler en une opposition claire et obstinée sur le fait qu’aucune guerre impérialiste ne représentera jamais le salut pour les peuples acteurs de processus populaires, ni ne leur apportera jamais la démocratie et la liberté. Pour toutes ces raisons, la véritable question, aujourd’hui, est : « Qui va libérer la Libye de ses libérateurs occidentaux ? ». Et selon nous, c’est le peuple libyen lui-même, et notamment les jeunes qui ont été au cœur de l’opposition au régime, qui vont répondre à cette question. Notre espoir est que la possibilité d’une Libye nouvelle et liée aux aspirations du printemps arabe ne leur sera pas volée.

Piero Maestri, porte-parole de l’organisation anticapitaliste italienne Sinistra Critica. Le 25 août 2011.

Article publié sur le site : http://www.ilmegafonoquotidiano.it. Traduction française par Sylvia Nerina pour le site www.lcr-lagauche.be . Intertitres de la rédaction.