Depuis la rentrée universitaire, l’organisation d’extrême droite la « Cocarde étudiante » cherche à s’implanter à Nanterre. Tout en masquant (mal) son discours raciste, sexiste et homophobe, elle essaye de se faire passer pour une organisation respectable, défendant les étudiantEs contre les « blocages », c’est-à-dire les mouvements sociaux qui défendent l’accès de toutes et tous à une université de qualité.
Mais sous ces dehors, elle a déjà agressé un militant de l’UNEF et du NPA, Selim, le 16 octobre dernier. Le lendemain, jour d’élections étudiantes, ses militants sont revenus à la fac avec à leurs côtés leurs amis des « Zouaves », des adeptes de la violence la plus brutale.
Le lundi 4 novembre, ces mêmes Zouaves sont venus distribuer à la gare de Nanterre un tract menaçant les « gauchistes », nommant notamment le NPA, l’UNEF ou encore l’Action antifasciste Paris-banlieue. Ayant repéré un militant syndical qui se trouvait seul, ils l’ont alors passé à tabac, jusqu’à ce que les personnes présentes sur le lieu viennent s’interposer, ce qui a provoqué leur fuite.
Le climat délétère qui règne en France, l’islamophobie débridée qui s’exprime dans les médias, la stigmatisation des immigrés affichée par le gouvernement, la répression tous azimuts des mouvements sociaux sont autant d’éléments qui donnent confiance à l’extrême droite.
Le NPA appelle à construire la mobilisation la plus large et unitaire, afin de combattre à la fois les organisations d’extrême droite dans nos universités et les mesures antisociales et répressives qui leur permettent de se construire.