Cette année, les Rencontres internationales des jeunes (RIJ) se sont déroulées en Grèce et ont rassemblé 460 jeunes venus d’Europe et du monde entier. 106 militants ou sympathisants du NPA y ont participé.
Chaque année, la IVe Internationale, à laquelle appartenait la LCR et avec qui le NPA continue d’entretenir des relations, organise, durant une semaine, un camp regroupant des jeunes militants anticapitalistes et révolutionnaires. Appartenant aux sections de la IVe Internationale et à des organisations amies, ou des sympathisants, ils sont venus de Grèce, d’Italie, de l’État espagnol, de France métropolitaine, de Martinique, du Portugal, de Belgique, de Suisse, d’Allemagne, du Danemark, de Suède, des Pays-Bas, des Philippines, du Mexique, du Brésil, de Turquie. Il faut noter la présence, cette année, de camarades des anciens pays de l’Est : Pologne, Russie, Biélorussie et Croatie. À l’occasion de ces rencontres, les militants ont pu échanger leurs expériences de lutte, parler des attaques que subissent les jeunes et les salariés du monde entier et, ainsi, se forger une meilleure compréhension du fonctionnement et des rouages du capitalisme, pour pouvoir le renverser.
Cette semaine a été l’occasion d’approfondir les discussions sur la crise économique et de mesurer les conséquences désastreuses qu’elle entraîne sur les travailleurs du monde entier : des milliers de licenciements, un chômage qui explose, une répression qui s’intensifie, des contre-réformes dans les services publics et l’éducation. Des réformes similaires dans l’éducation ont eu lieu en France, en Italie, dans l’État espagnol, en Croatie. Constater que des luttes importantes existaient aux quatre coins du monde, en particulier dans la jeunesse, a redonné confiance aux participants dans leur capacité à résister. En décembre dernier, la Grèce a connu un soulèvement massif de la jeunesse contre la répression policière, leurs conditions de vie et leur avenir compromis. Un mouvement important a eu lieu en France et en Italie, dans l’éducation, notamment les universités. Des facs ont également été occupées en Croatie et dans l’État espagnol.
Face à la crise du capitalisme et à l’évolution vers la droite de la gauche traditionnelle, la construction de partis capables d’organiser la résistance est une question centrale. En Grèce, la gauche révolutionnaire s’est rassemblée après la révolte de décembre et en Espagne, un parti indépendant de la gauche institutionnelle a été créé et est apparu sur la scène politique lors des élections européennes. Le camp a donc été un moment important d’échanges sur la construction de nouveaux partis anticapitalistes. Nous avons fait partager notre expérience du processus de fondation du NPA et appris des expériences dans d’autres pays.
L’année prochaine, les RIJ se dérouleront en Italie. Nous espérons qu’elles pourront rassembler encore plus de jeunes du NPA qui feront ainsi l’expérience de l’internationalisme vivant.
Secrétariat jeunes du NPA