11 mois de lutte contre une multinationale qui obéit aux diktats d’un fond de pension américains pour empêcher la fermeture d’un site largement rentable, c’est ce que les 283 salariés de Villemur/Tarn ont vécu. Estrosi n’a rien trouvé de mieux que de faire reprendre le peu d’activité que Molex cédera sous la pression de la lutte des salariés par un fond d’investissement à risque. Seuls 20 salariés sont maintenus, le tout en arrosant ce repreneur de 6,6 millions de fonds public ! La région s’apprête à inonder VMI (VilleMur Industrie) de subventions publiques, il y a un problème. Ce n’est pas à nous de payer les dégâts de la crise du capitalisme, comme ce n’est pas à nous d’engraisser une autre multinationale à capitaux boursiers pour qu’elle se développe. L’arrêt des subventions aux entreprises privées est une mesure d’urgence, il faut soutenir les projets innovants et encourager l’autogestion, c’est possible !
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Alexis Antoine, ex-salarié de Molex 4ème sur la liste Haute Garonne