La quête pour parvenir à rassembler les 500 parrainages pour Philippe Poutou bat son plein. Nous venons d’atteindre les 175 promesses. Mais le rythme de remontée des promesses est insuffisant et met en danger notre candidature.
Le nombre de camarades présentEs sur les routes a tendance à augmenter ces derniers jours. Même certains de nos sympathisantEs se mettent à chercher, à l’image du YouTubeur « Un Monde riant » de Franche-Comté qui propose ses services militants pour que Philippe ait ses signatures et qui a été retweeté (à l’heure où ces lignes sont écrites) plus de 2 000 fois ! Des signatures commencent également à remonter spontanément de la part de quelques éluEs. Il s’agit là de bonnes nouvelles. Néanmoins, il faut que la cadence augmente encore plus. Notre absence ou quasi-absence sur certains départements doit être comblée. La fréquence des tournées doit être amplifiée via la mise en mouvement de nouvelles personnes. C’est maintenant qu’il faut revoir les maires déjà vuEs et en rencontrer des centaines de nouveaux.
Capitaliser sur hier et préparer demain
Les maires rencontréEs dans les derniers mois ont, pour beaucoup, demandé à être revuEs à la fin de l’année, et pour certainEs à la toute fin du processus des parrainages, en février. Mais nous ne pouvons, malheureusement, pas attendre cette échéance. Pour assurer la présence du NPA à l’élection présidentielle, il faut que le nombre de promesses à la fin de l’année et au tout début de 2022 soit suffisamment élevé. Concrètement, nous devons rassembler au moins 250 promesses d’ici début janvier.
Mais cet objectif doit être coordonné avec un second, qui est de voir encore et toujours des maires qui n’ont pas encore été rencontréEs. Ce sont ces éluEs qui nous parraineront dans les dernières semaines pour nous permettre d’atteindre les 500 et le ticket pour la présidentielle.
Plus de temps à perdre
Une fois ces faits rappelés, donnons-en quelques autres. D’abord, une grande majorité d’éluEs ne souhaitent pas parrainer un candidat, ce qui nécessite de longues discussions pour les faire évoluer sur ce point, mais surtout de rencontrer 10, 15, 20 maires pour obtenir une signature. Ensuite, nous ne sommes pas les seulEs à chercher des parrainages et nous savons que les principaux et principales candidatEs, avec des appareils politiques comptant beaucoup d’éluEs (comme Hidalgo, Jadot, Roussel), même s’ils sont assuréEs d’avoir les 500 signatures, essayent d’en rassembler bien davantage pour empêcher d’autres candidatures.
C’est pourquoi il y a urgence à prendre la route pour aller à la rencontre des maires que n’ont pas encore été visitéEs. Et même s’ils et elles l’ont été, certainEs hésitent et savent que l’absence d’un candidat comme Philippe Poutou serait un problème démocratique majeur vu ce qu’il représente (un courant politique historique, un non-professionnel de la politique, etc.). Aussi, vu la situation où, concrètement, seul Philippe Poutou risque, à gauche, de manquer de signatures, il ne faut pas s’empêcher de dire aux hésitantEs que le jeu en vaut la chandelle : leurs parrainages deviennent une urgente nécessité et donner à Poutou est plus utile qu’à unE candidatE qui est sûrE de les obtenir.
C’est pourquoi l’ensemble des militantEs du NPA, ses sympathisantEs, doivent s’organiser pour aller massivement à la rencontre des éluEs dans les prochains jours afin de nous offrir un premier cadeau de Noël en dépassant les 250 promesses !