Mardi 20 octobre, les cheminots mais aussi les employés de Pôle Emploi sont appelés à suivre une grève de 24h.
Appels séparés mais communauté de préoccupations et convergence d'intérêts. Les uns comme les autres se mobilisent contre les conséquences néfastes pour les salariés et les usagers, des choix politiques du gouvernement.
Ce sont les services publics qui sont mis à mal à chaque fois.
La direction de la SNCF continue à sous-traiter de plus en plus de services, en créant des filiales dans un but de privatisation complète. Ce démembrement de la SNCF qui met en danger le staut des cheminots prépare l'ouverture à la concurrence du transport du fret et des voyageurs.
La réorganisation du fret va supprimer les wagons isolés au profit, ce qui a pour conséquences : un renforcement du transport routier en contradiction avec les engagements pris au grenelle de l'environnement et la suppression de milliers d'emplois.
Les salariés de Pôle Emploi et les chômeurs, payent les conséquences désastreuses de la fusion ANPE-ASSEDIC, voulue par N. Sarkozy. Même si on en parle moins, les suicides à Pôle Emploi montrent l'impasse dans laquelle est plongée le personnel. Celui-ci doit faire face à l'afflux de salariés licenciés sans avoir pu bénéficier du temps de formation nécessaire. La responsabilité de 150 et 200 dossiers ne permet aux employés de Pôle Emploi de suivre correctement les demandeurs d'emplois.
Le NPA soutient les revendications des grévistes et de leurs organisations syndicales contre la dégradation des conditions de travail dans ces deux services publics.
Le 20 octobre 2009.