Contraint par des preuves matérielles, E. Woerth vient de reconnaître, devant l'Association des journalistes économiques et financiers, qu'il était bien intervenu, par courrier, en mars 2007, adressé à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, pour que la légion d'honneur soit décernée à Patrice de Maistre.
Ce qui fut fait en janvier 2008.
Avec toute l'arrogance des classes dominantes, E. Woerth avait jusqu'à présent nié toute intervention, en faveur du gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, membre du 1er cercle regroupant les gros donateurs en faveur de l'UMP, alors que l'actuel ministre du travail était, à l'époque, député cumulant les fonctions de trésorier de l'UMP et de la campagne du candidat Sarkozy.
La seule chose qu'il reste à faire, aujourd'hui, au ministre en charge de la réforme des retraites c'est de démissionner.
Quant à la réforme des retraites qu'E. Woerth est chargé de défendre, elle doit connaître un sort identique et être retiré, purement et simplement.
C'est ce que tous ensemble nous exigerons le 7 septembre.
Le 2 septembre 2010.