Dans le même temps que les camarades sillonnent les routes à la recherche des parrainages des maires, la campagne politique du NPA est engagée, résolument militante… et radicale.
Les semaines qui viennent de s’écouler ont été riches en initiatives : déplacements, meetings, passages médias… Petit récapitulatif – non exhaustif.
Succès des meetings de Philippe Poutou
Mardi 25 janvier, ce sont pas moins de 550 personnes qui se sont retrouvées au meeting de Philippe Poutou à Caen. Un franc succès, après une belle campagne de mobilisation, et un meeting réussi, avec une intervention de Philippe précédée de trois prises de parole à propos de la solidarité avec les migrantEs, des luttes dans le secteur du travail social et de la situation dans le secteur de la psychiatrie. S’en est suivi un échange avec la salle, et des questions sur des sujets aussi variés que l’Europe, la Palestine, l’élevage industriel, l’unité à gauche, etc.
Deux jours plus tard, le 27 janvier, c’est à Bordeaux, ville où Philippe Poutou est conseiller municipal, que plus de 300 personnes se sont retrouvées pour un meeting de campagne là aussi très réussi, malgré des conditions de préparation parfois difficiles. Là encore, trois interventions ont précédé celle de Philippe, à propos de la situation de la jeunesse, de La Poste (et de la répression en son sein), et du secteur de l’éducation nationale. L’intervention de Philippe a également été suivie d’une discussion avec le public, très appréciée.
Le 29 janvier, nous avons traversé la frontière pour nous rendre en Belgique, à Mons, à l’invitation des camarades de la Gauche anticapitaliste belge. Une façon pour nous de montrer que non seulement nos luttes n’ont pas de frontières, mais aussi que, contrairement à d’autres, nous ne faisons pas campagne uniquement pour grappiller des voix – même si l’un de nos objectifs demeure de réunir un maximum de suffrages sur le nom de Philippe Poutou. De nouveau, des interventions « locales » (à propos des sans-papiers, des aides sociales et d’une mobilisation contre l’implantation d’une usine géante) ont ouvert le meeting, avant la prise de parole de Philippe et un échange avec le public.
Dans les médias aussi
Tout le monde était ravi, et nous avons presque regretté de devoir rentrer le jour-même à Paris, mais pas le choix : Philippe était invité sur France Inter, à 8 h 20, le dimanche matin. Une invitation qui faisait suite à plusieurs interventions dans les médias (émission de Laurent Ruquier sur France 2, matinale de RFI, locales de France Bleu…), qui témoignent d’un intérêt pour notre campagne. Une campagne qui a aussi vu, ces derniers jours, le début d’une tournée d’une dizaine de meetings d’Olivier Besancenot, porte-parole du NPA et de Philippe Poutou, en Île-de-France, avec des réunions publiques dans le 10e arrondissement de Paris et à Pantin, là encore très appréciées.
Pas de doute, nous sommes en campagne. Et il est d’autant plus choquant, au vu du succès des meetings et de l’écho des passages médiatiques de Philippe (plus d’un million de vues pour certaines vidéos…), de devoir galérer sur les routes pour franchir l’étape antidémocratique des parrainages. Autant de raisons, pour les éluEs qui hésitent encore, de garantir à Philippe Poutou la possibilité d’être présent à l’élection, une présence qui apparaît de plus en plus comme une évidence démocratique.