Publié le Samedi 22 octobre 2022 à 10h00.

À la Bellevilloise, plus de 300 personnes pour le partage des richesses et une gauche de combat

Ce mercredi 12 octobre, alors que s’ouvrait la réunion publique du NPA à Paris à la Bellevilloise devant plus de 300 personnes, des rassemblements de soutien aux salariéEs des raffineries avaient lieu un peu partout en France.

Signe que la situation est en train de changer dans ce pays, comme l’a souligné Clémentine Autain, députée de La France insoumise/NUPES du 93 avant de considérer que, à gauche, nous sommes passés de l’antilibéralisme à l’anticapitalisme.

Et si la situation sociale est en train de changer, les droits des femmes sont un composante essentielle de notre combat. Sophie, militante du NPA, a bien rappelé en ouverture du meeting que les droits des femmes sont régulièrement mis en cause, comme le droit à l’avortement aux États-Unis, et que les femmes sont à la tête de nombreuses luttes, comme en Iran. Il est crucial de lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Les organisations progressistes doivent s’en emparer, y compris en interne.

Déjà en septembre les travailleurEs britanniques avaient pris leurs affaires en main face à l’augmentation faramineuse des prix de l’énergie, en se mettant en grève et en lançant le mouvement « Enough is Enough », comme l’a expliqué notre invité Simon Hannah, ­syndicaliste du Royaume-Uni.

Dans le secteur automobile français, les travailleurEs bataillent pour de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires, nous a dit Ken, militant de la CGT PSA Stellantis Poissy, mais aussi pour la démocratie syndicale ! (voir l’Anticapitaliste n° 632) Et si la voiture électrique risque de faire perdre des milliers d’emplois au secteur de l’automobile, ce n’est pas le seul risque qu’elle fait peser.

Présentée comme une solution, l’énergie électrique a pourtant un coût financier calqué sur les autres ressources, et également un coût… pour la planète. Nos modes de production, de transport, de logement, de vie doivent être entièrement repensés à l’aune de l’urgence climatique et dans l’intérêt du plus grand nombre, a rappelé Christine Poupin.

Avant que Philippe Poutou prenne la parole, une militante de la coordination des IranienEs et Kurdes féministes, queers, LGBT, anti­capitalistes et internationalistes a raconté comment s’organise le soutien au soulèvement iranien en cours et le danger qui le guette : une récupération par les partisans du Shah !

Sur tous les fronts, le NPA se bat pour une perspective anticapitaliste, féministe, écosocialiste, antiraciste et internationaliste ! Avec l’ambition qu’une telle réunion puisse être utile à celles et ceux qui se battent pour l’égalité et l’émancipation !