De Bordeaux à Amiens en passant par Paris, le candidat du NPA est allé apporter un soutien nécessaire à celles et ceux qui résistent...
Mardi 18 octobre, Philippe est allé apporter son soutien aux salariés de la Monnaie (voir article en page 8) en compagnie de ses camarades de la CGT-Ford. Ceux-ci sont en grève pour empêcher le licenciement complètement abusif d’un de leur collègue par un directeur qui se croit tout permis. Plusieurs autres délégations de syndicalistes sont ainsi venues, soutenant aussi financièrement. Un moments fraternel, de bons échanges sur l’impunité patronale... et sur la solidarité ouvrière.
Le même jour avait lieu, toujours à Bordeaux, un rassemblement de soutien aux 8 de Goodyear. Un petit rassemblement mais qui avait le mérite d’exister la veille du procès en appel. Étonnamment, l’UD CGT 33 n’avait pris aucune initiative localement, et ce sont donc les camarades de la CNT qui s’y sont collés, rejoints par Solidaires 33 et par les CGT Carsat, Ford, éducation, inspection du travail...
Logiquement, le lendemain, Philippe s’est donc rendu à Amiens pour participer, au côté de Christine Poupin et d’Olivier Besancenot, au grand rassemblement de solidarité contre la criminalisation. Du monde, mais il faut le reconnaître, loin de ce qu’il aurait fallu être étant donné l’importance de l’enjeu. Un bon moment de rencontres, de discussions entre militantEs, de critiques et d’interrogations sur la situation et sur la stratégie des directions syndicales, sur l’absence de suites à la mobilisation contre la loi travail. Le plaisir aussi de voir des camarades venus de plusieurs villes, de plusieurs entreprises, du public comme du privé (deux camarades de la CGT-Ford Bordeaux par exemple...). Philippe a aussi pris la parole pour le NPA. Au-delà du soutien nécessaire aux 8, un rendez-vous utile pour construire la suite...
Lundi 24 octobre, jour de début du démantèlement du camp de Calais, il fallait apporter une solidarité entière envers les migrants, tout en dénonçant la politique du gouvernement qui n’apporte aucune solution à leur souffrance, aucune réponse durable à leur situation. Réunissant plusieurs centaines de personnes, un rassemblement pacifique a donc eu lieu à Paris... avec des forces de l’ordre bien présentes ! Dès que le rassemblement a voulu partir en manifestation, le dispositif d’enfermement s’est immédiatement mis en place, avec un nombre impressionnant de gendarmes mobiles, de camions... C’est cela maintenant la liberté d’expression : une anti-démocratie à laquelle il faudrait s’habituer ! Moins d’une heure plus tard, Philippe et l’ensemble des manifestantEs étaient « relâchés ». Comme dans bien d’autres villes, l’essentiel est que la solidarité a pu s’exprimer.
Correspondants