Après avoir feint d’ignorer la catastrophe sociale annoncée, le gouvernement reconnaît la dégradation de la situation économique et son impact sur l’emploi. La vague de fermetures de sites et de licenciements avait en partie été reportée avec le « quoi qu’il en coûte » de la période covid, puis probablement délibérément repoussée après la période électorale du printemps 2024 et encore masquée par l’effet Jeux olympiques. Mais la macronie, qui n’est prête à aucune concession sur son credo libéral, n’avait manifestement pas anticipé ses échecs électoraux. Et ce n’est pas le gouvernement Barnier, otage du RN, qui va trouver des solutions à la vague de suppressions d’emplois. Le point avec Robert Pelletier.