Bordeaux (33). Le NPA a été à l’initiative des réunions unitaires pour préparer la manifestation, rejoint par Ensemble, le PG et AC ! Gironde. Bien que sur la ville de Bordeaux, ces camarades aient fait le choix de ne pas se présenter avec nous aux municipales mais avec le PCF, nous nous sommes retrouvés pour cette riposte indispensable dans la rue.Le Parti communiste a été le grand absent des réunions unitaires, mais cela n’a pas empêché une préparation commune. D’ailleurs, des équipes du PCF, mais aussi de la CGT (qui ont obtenu un vote à la CE de l’UD en faveur de la manifestation, malgré la position de la secrétaire départementale et de Lepaon lui-même !), de SUD, de la FSU, seront présentes, et une montée collective en bus avec le PCF a finalement été organisée.Pour populariser la marche, un communiqué et des tracts sont diffusés unitairement. Le NPA a pris toute sa place dans cette démarche, et les équipes créées autour de la campagne municipale avec le PG, Ensemble et les Rouges Vifs, la Fase l’ont relayée partout.
Marseille (13). Depuis janvier, à l’initiative de l’UD CGT 13, un collectif regroupe CGT, FSU, Solidaires, NPA, PCF, PG, Ensemble, Rouges Vifs, Attac et associations. Ce collectif s’est donc emparé du 12 avril.Mais malgré la signature de l’appel par des cégétistes connus, l’absence nationale de la Confédération a modifié la donne. La CGT 13 a donc proposé que la mobilisation soit déclinée à Marseille le 12 avril par une manifestation locale, rejoint par la FSU 13 et le PCF. Seuls Solidaires, le PG, Ensemble et le NPA souhaitaient réussir la manif nationale, sans s’opposer à la manif locale.Or, après les résultats du second tour des municipales, la manif de Marseille a gagné en légitimité. Solidaires et Rouges Vifs on finalement décidé de ne mobiliser que localement. Seuls le PG, Ensemble et le NPA tiennent à assurer la réussite des deux manifs.Cela n’a pas empêché plusieurs militants CGT de signer l’Appel national au 12 avril, essentiellement à l’initiative du NPA. Mais la conférence de presse du collectif n’appelait qu’à la seule manif locale, et même la proposition faite par le NPA au FdG d’appeler ensemble à la manif nationale n’a pas trouvé d’écho...
Strasbourg (67). Le NPA a lancé un appel pour l’organisation d’une réunion unitaire. Sont venus AL, le PG, la GA et Attac, auxquels se sont rajoutés par la suite le PCF (qui n’avait initialement pas répondu à notre invitation...), le PCOF et la Fase.L’appel national faisant l’unanimité, nous avons convenu après discussion de préparer l’événement en trois temps. En amont, un rassemblement a été organisé (malgré son interdiction par la préfecture) le samedi 5 avril, dans le but non seulement de populariser l’appel, mais aussi (et surtout) de prendre la rue ce jour-là, car nous étions dans l’expectative de l’organisation locale d’un « jour de colère »... qui n’a finalement pas eu lieu ! Un bus partira de Strasbourg le 12 avril pour participer à la manifestation sur Paris. Par la suite, l’idée d’organiser une réunion publique autour des thèmes présents dans l’appel national s’est imposée comme perspective de mobilisation à moyen terme.
Nantes et Saint-Nazaire (44). Le NPA a été a l’initiative d’une réunion unitaire, invitation adressée aux organisations signataires nationalement mais également à des non-signataires. Étaient présents le PCF, Ensemble, la GU et le PG. Plusieurs initiatives ont été lancées pour populariser l’appel et préparer la montée à Paris. Hormis les traditionnels collages et diffusions de tracts, un appel au soutien d’organisations ainsi que la constitution d’une liste de soutien visant principalement à associer des militantEs syndicaux ont été lancés.Une conférence de presse a rassemblé l’ensemble des signataires locaux mais également des militants de Solidaires et de la CGT. À Saint-Nazaire, on note un bon accueil du tract sur les marchés. À Nantes, les retours sont plus nuancés. Des choses positives : une colère qui monte, les gens réagissent au mot « austérité » et le caractère unitaire de l’initiative bien accueilli. Parfois des déçuEs qu’il n’y ait pas de mobilisations locales.Deux cars sont prévus au départ de Saint-Nazaire et de Nantes.