Le NPA présente une liste aux municipales strasbourgeoises. Le but est de représenter les intérêts des classes populaires et de toutes celles et ceux qui luttent contre la politique de Macron et du Medef. Nous ne ferons évidemment pas miroiter une « bonne » gestion aux municipales mais ferons entendre une autre voix dans le concert politicien : ce sont nos luttes qui ferons la différence !
À l’initiative des centres socio-culturels, plusieurs « world café » ont eu lieu dans différents quartiers de la ville. Le principe est simple : des tables rondes où les habitantEs échangent sur des thèmes prédéfinis, pendant que les candidats à la mairie écoutent, puis à l’issue de la soirée, prennent la parole sur tout ce qui s’est discuté. Les têtes de liste : Clément, cheminot, et Isabelle, prof en lycée pro, étaient présents pour échanger et discuter avec les habitantEs.
Sans surprise, alors que toutes les listes étaient au rendez-vous dans le quartier de l’Esplanade (un des quartiers des plus riches), les tables rondes des quartiers populaires ont été désertées. À l’Elsau, par exemple, notre tête de liste était une des deux seules présentes, ce qui montre le peu d’intérêt porté par la plupart des candidats aux quartiers populaires. Les habitantEs ont pourtant beaucoup à dire : taux de chômage élevé, pics de pollution importants, logements insalubres, manque de personnel dans l’éducation, présence policière massive… Cela fait des années que les institutions abandonnent les plus pauvres. Les élus de gauche comme de droite ne font qu’une apparition tous les six ans. Et chaque fois, ce sont de hochements de tête faussement intéressés, des discours vides et des promesses dans le vent. Ce qui confirme qu’aucune élection ne résoudra nos problèmes ! Le capitalisme n’est pas réformable.
Vivre et non survivre
Strasbourg est une ville riche, mais parmi les plus inégalitaires. Comme partout, les grandes sociétés du CAC 40, en particulier de l’automobile, du BTP ou du nucléaire, y accroissent leurs profits. Gros magot côté jardin. Mais côté cour, ce sont toujours des licenciements dans le privé, des suppressions de postes dans les services publics, des quartiers populaires déshérités, un appauvrissement général des chômeurEs, retraitéEs et jeunes. Ce à quoi il faut ajouter les discriminations à l’égard des immigréEs et migrantEs, la dégradation de l’environnement, les inégalités et violences qui pèsent sur les femmes. Traductions locales des politiques nationales. D’où notre liste « Pour la lutte des travailleurs et pour un monde meilleur », conduite par Clément Soubise et Isabelle Wendling.
Donner un prolongement au bras de fer engagé contre Macron
Ces élections municipales ont lieu dans un contexte d’affrontement entre les classes populaires et Emmanuel Macron, président des riches et des grands patrons. Grèves et mobilisations n’ont pas dit leur dernier mot. Celles et ceux qui composent notre listes ont participé aux combats de ces dernières années et de ces derniers mois, lutte des Gilets jaunes, luttes plus récentes des cheminotEs et de bien d’autres salariéEs, luttes aussi d’étudiantEs et lycéenEs.
S’ils et elles sont élus au conseil municipal, les candidates et candidats de notre liste s’engagent à y poursuivre la défense des intérêts des travailleuses et des travailleurs de la ville et de ses quartiers populaires, du public et du privé, avec ou sans emploi, retraitéEs ou jeunes en formation. Ils et elles se serviront de tous les moyens à leur disposition pour se faire les relais des luttes et aider à leur organisation et leur victoire, et invitent pour en discuter à une réunion publique de campagne, le vendredi 6 mars, à 19 heures, à la Maison des Syndicats, 1 rue Sédillot.