Publié le Mercredi 23 mars 2016 à 10h33.

« Nous, candidat, on en appelle à la révolte »

La campagne du NPA pour la présidentielle de 2017 est lancée. Cela n’a pas été facile, parce que depuis plusieurs années, nous naviguons à contre-courant. Notre parti a d’ailleurs fait les frais de ces années où le monde du travail a essentiellement subi les attaques. Nos débats ont été difficiles et tendus, car il est difficile de trouver les bonnes réponses à une situation où nous avons beaucoup reculé.

Mais depuis quelques mois, le climat change. De larges secteurs de la population n’acceptent plus l’état d’urgence, les guerres et surtout la « loi travail ». Le gouvernement fait la démonstration à des millions de personnes qu’il ne les représente pas, qu’il sert les intérêts d’en face, ceux de la classe possédante. La mobilisation actuelle montre qu’il y a urgence à résister, militer, s’organiser, construire une mouvement d’ensemble, construire un outil politique au service des opprimés.

Dans les pays arabes, en Grèce et ailleurs, les peuples se sont soulevés face à l’offensive libérale, mais ils n’ont pas réussi à ôter le pouvoir à ceux qui possèdent les richesses. C’est cette nouvelle situation qui fonde notre légitimité à présenter une candidature à la présidentielle, c’est-à-dire à présenter notre projet de rupture avec le système.

Le NPA va donc repartir à l’offensive, ses militantEs vont se mobiliser pour faire entendre la voix des classes populaires, de celles et ceux qui travaillent ou cherchent un emploi, de touTEs les jeunes qui galèrent et s’inquiètent pour leur avenir. Nous voulons exprimer qu’il n’y a pas de solution à la crise et pas d’échappatoire aux attaques du gouvernement et du patronat sans une rupture avec le capitalisme et ses institutions. Et encore moins en cherchant des solutions du côté du Front national, qui attaque et divise les classes populaires.

Nous allons donc partir à la recherche des parrainages administratifs des maires, dès maintenant, et populariser la candidature de Philippe, de façon collective, avec une équipe de porte-paroles, dans les prochaines semaines.

Antoine Larrache